ISA HARSIN/SIPA
Le mercredi 24 avril, lors d’une session à l’Assemblée nationale, la députée écologiste Sandrine Rousseau a partagé un récit profondément émouvant. Elle a relaté son expérience d’avoir accompagné sa mère, gravement malade et souffrante, dans sa décision de mettre fin à ses jours.
Sandrine Rousseau prenait la parole devant une commission spéciale chargée d’étudier le projet de loi du gouvernement concernant la fin de vie. Cette commission auditionnait les représentants des principales religions. "J’ai aidé ma mère à mourir, elle s’est suicidée et j’étais présente. Qui serais-je pour lui interdire ce geste ?", a exprimé l’élue. Bien que l’écologiste ait affirmé son respect pour les positions exprimées par les représentants religieux, certains d’entre eux ayant manifesté leurs préoccupations, elle a également souligné l’importance de prendre en compte la souffrance des individus en fin de vie, rapportent franceinfo et d’autres médias nationaux.
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En 2013, Sandrine Rousseau avait partagé publiquement que sa mère, confrontée à un cancer à un stade avancé, avait pris la décision de mettre fin à ses jours en utilisant des médicaments, à l’âge de 68 ans. Elle avait décrit la douleur d’assister, sans pouvoir agir, à son agonie prolongée, qui avait duré 9 heures. "Certes, il est question de la mort, mais ce qui est absent de vos mots, ce sont les souffrances de ces personnes. En tant qu’hommes d’Église, en tant qu’hommes de foi, la souffrance a une importance", a conclu la députée.
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"Moi, j’ai aidé ma mère à mourir. Elle s’est suicidée, et j’étais présente. [...] Qui étais-je pour juger de son état à ce moment-là ?", témoigne @sandrousseau. "Ce qui me choque, ce qui est absent de vos mots, ce sont les souffrances de ces personnes."#DirectAN #FinDeVie pic.twitter.com/EiQBS4GpXL
— LCP (@LCP) April 24, 2024
