L’ARCP et la Plateforme des associations des Emplois verts se livrent une guerre ouverte sur le combat des emplois verts. Alors que la Plateforme dénonçait vendredi l’action de Jean-Hugues Ratenon, ce dernier réagit.
Pour le président de l’Alliance des Réunionnais contre la Pauvreté (ARCP), les attaques dont il a fait l’objet étaient prévisibles. Jean-Hugues Ratenon reproche au porte-parole de la Plateforme des associations des Emplois Verts d’être partial dans ce dossier.
Vendredi dernier, lors d’un rassemblement la Plateforme avait reproché à Jean-Hugues Ratenon de reprocher qu’à la Région son manque d’engagement envers les emplois verts.
Mais pour le président de l’ARCP, "il bénéficie d’un salaire de la Région, ce qui me fait dire qu’ils ont la pression du conseil régional et de la Région. Si demain ils ne portent pas ce discours, la Région risque de les sanctionner. Ce qui me fait dire que ces personnes sont aussi victimes et je leur pardonne".
Lors d’une conférence de presse ce matin, l’ARCP revient à la charge et stipule que la Région a les moyens de débloquer la situation et faire avancer le dossier des emplois verts. Pour Eric Parlier - représentant départemental de l’ARCP -, la Plateforme des associations des Emplois verts est devenue "la plateforme de Didier Robert". Il ajoute que "ce qui bloque cette situation, c’est un jeu de géguerre politique entre la Région et le gouvernement".
Ce brûlant dossier des emplois verts semble prendre une tournure résolument politique.