Alors qu’elle projettait de faire revenir le Volcan dans le tracé du Grand Raid 2016, l’association Le Grand Raid annonce une interdiction du Parc national de La Réunion.
Le retour du Volcan n’est plus d’actualité
La déception est grande du côté de l’association Le Grand Raid. En effet, elle annonçait, en décembre dernier, le retour du Volcan dans le parcours du Grand Raid.
Afin de retrouver dans l’édition 2016 le Volcan, trois sentiers historiques devaient être réhabilités : Les Trois Sources, La Prise et Bérénice (situés à Saint-Joseph).
L’Office national des forêts (ONF), le Département, Le Parc National de La Réunion et la commune de Saint-Joseph étaient associés à cette démarche. Mais l’association Le Grand Raid a déchanté.
Interdiction de manifestations sportives sur le sentier des Trois Sources
L’ONF lui aurait pourtant assuré de la faisabilité de cette réfection des sentiers. L’association avait également obtenu l’assurance du financement des travaux à venir par le Département et l’Europe : "Quelle ne fut pas notre surprise de prendre connaissance de l’ordonnance en date du 16 mars 2015 autorisant à effectuer les travaux du futur sentier des Trois Sources sauf à interdire sa fréquentation à des manifestations sportives comme le Grand Raid !", fustige, un communiqué, Robert Chicaud, le président de l’association.
Déception de l’association Grand Raid
"Notre rencontre en décembre 2015 avec le Président du Parc National de la Réunion et de son staff nous laissait espérer un assouplissement de l’interdiction édictée par ce même Parc National de La Réunion. Une deuxième rencontre eut lieu le 21 janvier 2016 au cours de laquelle les représentants du Parc National de La Réunion nous ont signifié que cette interdiction s’appliquerait en 2016 et 2017. Le temps de vérifier l’impact de cette réhabilitation sur l’environnement un an après l’achèvement des travaux."
Dans un courrier adressé au Parc national de La Réunion, l’association a fait part de sa déception, "parce que la motivation avancée par le Comité Scientifique, pour justifier cette interdiction, ne nous convainc pas."
Malgré cette déconvenue, l’association espère "une évolution de la situation".