Selon Marie-Christine Tizon, l’ouverture de la concurrence dans le domaine des carburants est possible, à conditions de réduire le nombre de stations-service et supprimer des emplois de pompistes.
Interpellée sur la problématique des carburants à La Réunion, Marie Christine Tizon a livré son analyse ce mardi, sur les ondes d’Antenne Réunion radio. Le sénateur Michel Vergoz veut ouvrir le marché des carburants à la concurrence. Selon la Présidente de l’Observatoire des prix et des revenus, "c’est jouable".
Marie Christine Tizon précise : " compte tenu de la situation particulière dans l’île, il faut qu’il y ait une règlementation jusqu’à la sortie des cuves de la SRPP ". La Présidente de l’Observatoire des prix estime en outre que "rien n’empêche l’ouverture à la concurrence" à condition que les consommateurs acceptent "le prix à payer".
Selon elle, un tel changement suppose la fin du modèle actuel, où les pompistes servent les clients. Marie-Christine Tizon considère par ailleurs que l’ouverture à la concurrence entraînera forcément "une diminution du nombre de stations-service".
Pour étayer ses arguments, La Présidente de l’Observatoire des Prix compare la situation dans notre département à celle que connaissent les métropolitains. Dans l’hexagone, de nombreuses stations-essence ont fermé boutique car elles ne pouvaient faire face à la concurrence. De la même façon, dans la plupart des stations en métropole, les usagers doivent se servir seuls.