Une grande partie des candidats aux élections municipales ont investis Facebook et les autres réseaux sociaux pour atteindre les jeunes mais aussi récolter les opinions des uns et des autres.
Les campagnes électorales se jouent maintenant aussi sur internet. De nombreux candidats l’ont compris, comme Vanessa Miranville, qui si elle n’a pas une souris à la main, a son smartphone près d’elle.
La candidate aux Municipales est présente sur tous les réseaux sociaux et est constamment connectée avec ses sympathisants. Les nouvelles technologies sont pour elle un moyen d’échange important : "c’est un moyen de communication rapide et efficace et qui me permet d’échanger avec beaucoup de Possessionnais et de recueillir leur avis", explique Vanessa Miranville.
Mais des candidats - d’une autre génération - sont moins à l’aise. Michel Lagourgue ne maîtrise pas encore parfaitement l’outil numérique. "La catégorie la plus jeune de la population suit ce que nous publions", assure le candidat à la mairie de Saint-Denis qui voit en Facebook, un moyen de "les faire participer et puis d’obtenir certains soutiens."
Les politiciens s’étaient déjà initiés à l’outil internet dès la dernière campagne électorale. Mais c’est aujourd’hui la première fois que les réseaux sociaux prennent leur place dans le forum politique des municipales.
"Certaines villes comme Saint-Denis, Saint-Pierre ou le Tampon ont une connectivité importante, cela peut non pas avoir une influence sur le vote mais permettre de diffuser le programme ou en tout cas d’en tirer certains enseignements", affirme David Noual, directeur de l’agence de communication ADN.