Le Sénateur Ump actuellement à Paris ne comprend pas et ne cautionne pas l’absence de Paul Vergès et de Nassimah Dindar à la table du Préfet. Selon lui les négociations sur les salaires auraient pu aboutir, si Région et Etat avaient accepté de « donner les 50 euros » qui manquent pour satisfaire les revendications du Cospar.
Anne-Marie Payet (Sénatrice UMP ) et Philippe Lebreton (Député PS) quant à eux appellent au retour du calme dans l’île. Ils encouragent le retour du dialogue.
Jean-Paul Virapoullé (UMP) déclare :
« N’ayons pas recours aux mots d’ordre qui entraîne des casseurs dans nos quartiers car ce sont les plus pauvres qui souffrent de ces destructions. Et vous avez remarqué que ceux qui rallent la roue i donne pas charrette. Ils refusent de payer les 50 euros qui manquent pour faire les 200 euros.
Hier soir ma proposition de loi reprise par la Commission des finances concernant la baisse du coût de la vie et du pouvoir d’achat a été adoptée à l’unanimité, par le Sénat".
Philippe Lebreton (PS) déclare :
« Je condamne toute sorte de violence et les actes de vandalisme que nous avons pu voir hier. Je crois qu’il faut savoir aussi dire en direction des décideurs que la précarité et la vie chère sont aussi une forme de violence quotidienne que les Réunionnais vivent tous les jours. Je voudrais saluer le sens de responsabilité du Cospar qui a su arrêter toute opération coup de poing et blocage, pour ne pas rajouter de l’huile sur le feu. Je crois que ça a été une très bonne chose ».
Anne-Marie Payet (UMP) déclare :
« Je crois que moi j’aimerais demander au Collectif, au Cospar d’essayer de prendre plutôt la voie de la négociation. Évidemment je n’accuse pas le Cospar pour cette situation de crise. Mais la crise est là à la Réunion comme ailleurs. Avec le taux de chômage qui augmente, qui repart à la hausse, le pouvoir d’achat qui diminue un peu partout, une étincelle suffit à mettre le feu aux poudres. Il faudrait vraiment reprendre la négociation et renoncer à la grève générale. ».