Dominique Strauss-Kahn a réussi à convaincre le juge Michaël Obus. L’audience de ce jour devait fixer le socialiste sur son sort. Accusé d’avoir agressé sexuellement une femme de chambre du Sofitel ce week-end, DSK a proposé à la justice américaine plusieurs garanties en échange de sa liberté conditionnelle. L’argumentaire de ses avocats a été efficace puisque l’ex-patron du fonds monétaire international a obtenu sa liberté sous caution.
La décision du Tribunal pénal de New-York est tombée après une longue suspension d’audience. Le juge Michaël Obus a tenu à réexaminer la requête formulée par les avocats de Dominique Strauss-Kahn et les garanties offertes par la défense : la déclaration sous serment dans laquelle DSK s’engage à renoncer à son droit d’extradition, l’assignation à résidence 24h/24h à Manhattan et la caution d’un million d’euros. Ces conditions avaient été jugées "insuffisantes" par le Procureur de New-York qui a demandé son maintien en détention.
Vêtu d’une chemise bleue et d’un costume gris, DSK qui était rasé de près est apparu aux côtés de ses avocats pour entendre la décision de la Cour. Après de longues minutes d’attente, le juge a tranché et décidé d’accorder à Dominique Strauss-Kahn sa remise en liberté sous caution. L’autre information de cette soirée c’est que DSK a été formellement inculpé pour agression sexuelle, tentative de viol et séquestration.