Le président de la Région Réunion soutient Jean-Luc Poudroux pour l’élection législative partielle dans la 7e circonscription.
Il soutient le candidat de droite. Le président de la Région Réunion, Didier Robert, était l’invité du journal d’Antenne Réunion.
Pour le président de Région, "Ce qui s’est passé dimanche dernier est une première victoire qui permet à Jean-Luc Poudroux d’être en tête de ce premier tour et qui marque la volonté de ceux qui se sont exprimés, de tourner une page après des années de politique spectacle."
Pour savoir quel candidat remportera cette élection il faudra attendre la décision des électeurs. "Les électeurs se prononceront."
Pour Didier Robert, non. "Il faut savoir être respectueux des Réunionnais et c’est donc considérer que dans cette élection les candidats sont les 13 qui se sont présentés et c’est aujourd’hui, à la veille de ce 2nd tour qu’un duel oppose Jean-Luc Poudroux à Pierrick Robert".
"Ma volonté est d’accompagner Jean-Luc Poudroux car nous partageons les mêmes valeurs, parce que je considère que les Réunionnais choisiront celui qui saura porter la voix des Réunionnais et Réunionnaises à Paris." Avant de rajouter, "Il y a de vraies questions qui doivent être posées. Vous avez un gouvernement qui, sur des questions essentielles n’est pas au rendez-vous et donc il faut que demain nous ayons des députés qui soient capables avec fermeté et responsabilité de dire les difficultés que nous rencontrons et d’apporter des solutions".
Si Didier Robert est favorable à cette carrière, Jean-Luc Poudroux y est fermement opposé. Alors est-il possible de soutenir un candidat avec des avis différents sur ce sujet ?
"Nous sommes sur un territoire où le droit doit être respecté. Chacun a ses positions. Moi j’agis en responsabilité et le seul objectif qui m’anime c’est de faire en sorte que le chantier de la Nouvelle route du littoral puisse enfin être terminé."
"Je n’oublie jamais les 60 000 automobilistes qui empruntent cette route et leur sécurité. Si l’on veut avancer dans l’intérêt général il faut prendre des décisions en responsabilité".
Les deux entreprises donnent rendez-vous à la Région Réunion devant le tribunal administratif. Ils réclament 29 millions d’euros pour poursuivre le chantier.
"Sur cette question, nous sommes dans une démarche de transparence. C’est un grand chantier Réunionnais et je ne veux à aucun moment qu’il y ait le moindre doute. Et qui mieux que le tribunal administratif pour dire quel est la part des responsabilités de chacun."
Lorsque la décision tombera, la Région prendra en compte et assumera la part de responsabilité.
La raison, une concurrence trop forte des compagnies low cost sur le Paris-Réunion. "Air austral a une double dimension. Elle a comme mission de pouvoir permettre aux Réunionnais de partir jusqu’à Paris et de revenir. La liaison Paris-Réunion est la cœur de l’activité d’Air Austral".