À quelques jours du deuxième tour, la tension est à son comble entre les partisans de Cyrille Hamilcaro et ceux de Claude Hoarau. Hier dans le quartier de Palissade à Saint-Louis, les deux camps se sont retrouvés. Le ton est rapidement monté entre un chauffeur de bus et des militants de Claude Hoarau. L’homme a été frappé et conduit à l’hôpital. Le leader politique de gauche, accuse un policier d’avoir dégainé son arme.
« C’est inadmissible ! un policier sur place a sorti son pistolet et l’a pointé vers mes militants. Je demande à ce que des mesures administratives soient prises à l’encontre de ce fonctionnaire. Ce qu’il a fait est très grave ».
L’incident ne fait pas oublier l’évacuation d’un chauffeur de bus de « l’équipe » de Cyrille Hamilcaro. L’homme a été molesté puis frappé par des partisans vêtus de rouge, de Claude Hoarau. Ce matin, on apprend que l’homme est en bonne santé.
Le conducteur s’était interposé pour empêcher les militants du camp adverse de monter dans le véhicule. Les deux partis politiques s’étant retrouvés à quelques centaines de mètres l’un de l’autre, pour une distribution de tracts.
Cyrille Hamilcaro a déclaré : « Ce n’est pas admissible. C’est scandaleux les nervis de Claude Hoarau ont le cou aussi gros que leurs cuisses. Ils ont frappé notre chauffeur de bus. Ce groupe de jeunes qui a créé un mouvement (Rèv’ pli fort) sont des jeunes assez pacifiques qui vont voter pour la plupart d’entre eux pour la première fois. Ils s’engagent en politique. On leur donne le mauvais exemple. J’estime que les communistes ont franchi cette fois une ligne inadmissible ».
C’est la troisième fois en une semaine, que les militants des deux opposants politiques se retrouvent de la sorte sur un rond-point. À chaque altercation, le ton monte d’un cran.