Le directrice de cabinet du préfet, Camille Goyet est l’invitée du 19h d’Antenne Réunion, à l’occasion du premier jour de déconfinement à La Réunion.
La directrice de cabinet du Préfet Camille Goyet est invitée du 19h d’Antenne Réunion. Elle dresse un bilan en deux points après cette première journée de déconfinement.
"Les forces de l’ordre ont très fortement constaté un civisme dans les transports en commun. Et un élan d’optimisme de la part des commerçants qui se sont réorganisés et ont très largement suivi les gestes barrières", souligne la directrice de cabinet.
"On peut travailler sur la manière dont on va gérer cette crise dans la durée. Comme l’a indiqué Éric Leung de la CPME, c’est un marathon. Il y a un certain nombre de dispositifs sur lesquels il faut que l’on travaille pour permettre l’ouverture d’autres commerces. D’autres activités, sportives notamment, nous avons deux semaines pour finaliser des protocoles."
"Il y a plusieurs mouvements qui commencent à permettre d’avoir beaucoup de masques à La Réunion, mais peut-être pas suffisamment. Il y a d’abord un vrai élan populaire de la part d’artisans et de mairies pour produire des masques artisanaux et des masques aux normes Afnor. À côté, la grande distribution et le circuit classique des pharmacies est en train de reprendre. Le 3e mouvement qui nous intéresse le plus pour l’État est de prendre en compte les plus vulnérables et plus précaires. On a reçu les masques samedi matin. Nous avons fait les premiers plans de distribution pour un premier groupe de 40 000 personnes les plus précaires. On va continuer ce plan de distribution en lien avec l’Union départementale des CCAS et le Conseil départemental", poursuit Camille Goyet.
"On peut garantir le prix pour les masques chirurgicaux avec une limite fixée par la loi à 95 centimes d’euros. Si l’on constate des masques vendus plus chers il ne faut pas hésiter à le signaler aux services de l’État. Pour les masques en tissu, il y a une grande variété de modèles : certifiés Afnor, ou sur leur qualité de filtration..."
"La reprise de l’école c’est d’abord pour les enfants et pour leur éducation car on forme les citoyens de demain. L’école permet d’offrir des solutions de garde à un certain nombre de parents, c’est aussi un élément important pour la reprise de l’économie.
Si un maire refuse d’ouvrir ses écoles, nous restons dans le dialogue. Face à une maladie comme le coronavirus ce n’est pas facile de réaménager ses locaux. Notre objectif est de pouvoir ouvrir le maximum de classes."