L’examen de la mission d’outre-mer du projet de loi de finances 2013 a commencé à l’Assemblée Nationale. Les députés réunionnais ont pris part aux débats et ont commenté ce budget en hausse de 5%.
Le député PS Jean-Jacques Vlody a tout d’abord salué un « budget à la hauteur des défis à relever », et qui, après l’adoption de la loi contre la vie chère, vient une nouvelle fois confirmer la volonté du gouvernement d’agir pour redresser l’économie outre-mer.
« Le Président a pris des engagements devant les Français ultra-marins. Je suis fier d’appartenir à une majorité qui tient ses promesses pour la Réunion, malgré la crise », selon le parlementaire.
Pour Jean-Jacques Vlody, ce budget pour les outre-mers est un « budget d’égalité et de justice », qui permettra la relance du logement social, la lutte pour l’emploi et contre le chômage. Il témoigne d’un changement radical de conception de ce que sont les territoires d’outre-mer et les citoyens qui y vivent : « Les outre-mers ne sont pas une charge. Ils sont une chance pour la République ».
De son côté, Jean-Claude Fruteau, Président de la Délégation aux Outre-Mer, Député de La Réunion - Maire de Saint-Benoît, est intervenu à l’Assemblée nationale pour souligner les efforts faits par le Gouvernement en faveur des Outre-Mer.
En effet, malgré le contexte de crise et les contraintes énormes qui pèsent sur les finances publiques, le budget de la mission Outre-Mer progresse de 5 % en crédits de paiement.
Le député-maire de Saint-Benoit qui a voté pour les crédits de la mission Outre-Mer, a également profité de son intervention pour mettre en garde tous ceux qui seraient tentés de supprimer ou de raboter la défiscalisation Outre-Mer sans évaluation objective préalable et sans apporter les compensations financières nécessaires.
La députée-maire Huguette Bello a elle aussi assisté aux débats. L’élue pour sa part que "ce budget est assurément le « premier budget du changement ». Huguette Bello ajoute : " Si ultrapériphériques que nous soyons, nous sommes concernés par les mutations du monde.
L’émergence de marchés régionaux, la nécessité de raccourcir les circuits de distribution, l’urgence de diversifier nos sources d’approvisionnement obligent à ne plus oublier la géographie.
L’axe Nord-Sud doit se doubler d’un axe Sud-Sud. L’avenir de nos PME, qui sont le socle de notre économie, dépasse les rivages de la Réunion. Notre marché de l’emploi aussi".