L’assemblée nationale se penche sur le budget 2013 de l’Outre-Mer depuis hier soir. Les crédits sont de nouveau en augmentation après plusieurs années de réduction de l’effort gouvernemental.
Les parlementaires se sont retrouvés dans l’hémicycle mardi 6 novembre dans la soirée pour examiner le projet de budget 2013 de l’Outre-mer. Les discussions continuent aujourd’hui mais un consensus entre parlementaires devrait permettre l’adoption sans remous du plan présenté par le gouvernement.
Le budget 2013 de l’Outre-mer s’articule autour de quatre priorités : le logement social et l’amélioration de l’habitat pour lesquels seront mis en place 273 millions d’euros de moyens de paiement et 273 millions d’euros de capacités d’engagement. La relance de l’investissement public avec un plan de rattrapage des investissements publics doté de 50 millions d’euros en 2013.
La troisième priorité est l’insertion professionnelle de la jeunesse grâce au maintien des moyens consacrés à la formation en mobilité et à la continuité territoriale à hauteur de 74 millions d’euros. Et enfin, la bataille de l’emploi avec l’augmentation de 8 % du financement des exonérations de charges.
Les crédits de la mission Outre-mer enregistrent une hausse de 4,5% d’autorisation d’engagement et de 5% en crédits de paiement, représentant chacun plus 2 milliards d’euros de financement. Deux programmes voient aussi leurs fonds augmenter, "emploi outre-mer" et "conditions de vie outre-mer". A noter que le dispositif de défiscalisation sera maintenu pour l’année 2013.
En augmentant sensiblement les moyens et les fonds dédiés à l’Outre-mer, le gouvernement espère ainsi accompagner la relance économique de ces territoires. "En aucun cas il ne s’agit d’une manne indue", a précisé le ministre des Outre-mer Victorin Lurel au Nouvel Observateur. Avant d’ajouter : "cette progression n’en est pas moins la traduction concrète de la volonté de changement du gouvernement".
Alors que les financements et les investissements augmentent, le ministère des Outre-mer devra tout de même se serrer la ceinture. Le service militaire adapté sera amené à stabiliser ses dépenses et les opérateurs de l’Etat devront participer aux efforts de rigueur.