Invité du journal d’Antenne Réunion et devant les divisions des militants socialistes du sud et du nord, le député européen et porte-parole du PS, Benoît Hamon, a été très clair : il n’y a qu’une candidate socialiste, Ericka Bareigts.
Au terme d’une
visite de deux jours à la Réunion, Benoît Hamon aura pu mesurer les
divisions locales. A la veille du lancement de la campagne officielle il a donc été très clair : "
il n’y a qu’une candidate socialiste, c’est Ericka Bareigts. Cette question est tranchée, elle est dernière nous". Pour le porte-parole du PS, il faut
"emmener Ericka Bareigts au parlement européen" où le groupe socialiste
"portera ses idées". Questionné sur la division nord/sud au sein des militants, Benoît Hamon se veut confiant :
"on a eu des échanges avec Patrick Lebreton : la voix de Jean-Jacques Vlody comme celle de Patrick Lebreton ne manquera pas à Ericka Bareigts le 7 juin, et les voix des militants du sud pas davantage (...) Ericka Bareigts, c’est l’image de la conviction, de l’engagement, du renouvellement".
Réaliste sur les performances de son parti par rapport à l’UMP, Benoît Hamon concède que "
peut-être que, parmi les mécontents, nous n’avons pas su convaincre suffisamment". Mais le député ne se place pas "
en concurrence" avec Nicolas Sarkozy, pour lui ce qui compte c’est "
d’être utile après l’élection, que le vote soit utile aux réunionnais. Il faut changer de majorité pour changer de politique". Et pour l’élu socialiste, améliorer les conditions de vie des réunionnais.
Benoît Hamon ne semble pas croire non plus aux Etats-généraux de l’Outre-Mer : "
les états-généraux ne sont pas pris au sérieux par grand monde...
C’est un processus qui ressemble surtout à la volonté de brouiller les cartes et d’occuper le terrain, parce que le gouvernement n’a pas fait ce qu’il aurait du faire auparavant". Pour lui, le gouvernement n’a pas les moyens de faire face aux besoins des réunionnais "
qui n’ont pas de continuité territoriale".