Monique Orphé députée dans la sixième circonscription est intervenue à l’Assemblée Nationale pour défendre la cause des femmes. La Réunionnaise demande une loi cadre contre les violences faites aux femmes et une loi pour réglementer l’image de la femme dans la publicité.
Elue députée dans la sixième circonscription lors des dernières élections législatives, Monique Orphé est intervenue à plusieurs reprises dans l’hémicycle du Palais Bourbon. Engagée depuis toujours pour la cause des femmes, elle s’est exprimée devant Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droits des Femmes puis devant Victorin Lurel, Ministre des Outre-mers.
La Ministre aux Droits des Femmes a précisé les priorités de son ministère. "Je suis heureuse que le gouvernement place au coeur de ses préoccupations l’égalité professionnelle, la lutte contre les violences faites aux femmes, contre les stéréotypes et enfin la liberté des femmes à disposer de leur corps."
Elle dit avoir eu le privilège de s’exprimer sur les violences conjugales, qu’elle considère comme "un fléau qui touche notre île de façon très agressive mais aussi l’utilisation d’une image dégradante de la femme dans la publicité."
La députée réunionnaise demande une loi-cadre pour lutter contre les violences faites aux femmes. "J"ai proposé l’adoption d’une loi-cadre, au même titre que l’Espagne, précurseur dans ce domaine qui a constaté en 5 ans une baisse de moitié des violences faites aux femmes, suite au dispositif réglementaire mis en place par le Gouvernement tels que la mise en place de Tribunaux spécialisés par exemple." Monique Orphé souligne l’importance de la prévention et de la nécessité de commencer les actions de sensibilisation dès les établissements scolaires.
Parallèlement, la députée propose de mettre en place une loi pour réglementer l’utilisation de l’image de la femme dans la publicité. "Dans la droite ligne de la Charte que j’ai initiée à la ville de Saint-Denis, j’ai également sollicité au cours de cette intervention, qu’une réflexion soit menée pour trouver des sanctions vis à vis des agences de communication, qui utiliseraient abusivement l’image de la femme dans les publicités, souvent de façon totalement gratuite et qui malheureusement peuvent avoir une impact négatif sur les enfants qui en ont une interprétation désastreuse." La parlementaire a décidé de s’attaquer à certains messages publicitaires qu’elle jugent discriminatoires et misogynes.