Alors que l’élection présidentielle de 2022 approche, le président Emmanuel Macron n’a pas encore annoncé s’il serait candidat dans l’espoir de renouveler son mandat. Pourtant, les macronistes ont déjà entamé sa campagne. Ambroise Méjean, délégué général du JAM (Jeunes avec Macron), est à la Réunion et souhaite non seulement convaincre les Réunionnais de rejoindre son mouvement, mais également recruter un référent local pour le JAM.
Alors que le quinquennat d’Emmanuel Macron touche à sa fin et que l’élection présidentielle de 2022 approche, le JAM (Jeunes Avec Macron) commence à faire campagne pour l’actuel président de la République dans le cas où ce dernier souhaiterait reprendre les rênes du pays.
L’enjeu de la présence du militant est de faire valoir le bilan d’Emmanuel Macron auprès des jeunes réunionnais, certes, mais avant tout de les écouter. " À la République en marche, chez les jeunes avec Macron, nous écoutons d’abord les problèmes pour ensuite apporter des solutions ", insiste Ambroise Méjean. Il fait particulièrement référence au taux de chômage de l’île : " on sait que le taux de chômage chez les jeunes dans l’île, même s’il est en recul, est encore élevé. "
Dans ce bilan, le délégué général du JAM voudrait rappeler que l’État, le gouvernement et l’actuel président ont apporté des solutions aux jeunes réunionnais qui doivent être amplifiés, avec notamment le plan " un jeune, une solution " grâce auquel près de 8 500 apprentis ont signé un contrat en 2020. " C’est une augmentation de 150% ", commente-t-il. Il revient également sur le dispositif du RSMA qui forme chaque année 1400 jeunes, mais aussi sur les investissements massifs dans les universités de l’île.
Durant sa visite sur l’île, le délégué général des Jeunes avec Macron souhaite rencontrer les élus locaux, mais aussi la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal. Il souhaite également partir à la rencontre des acteurs locaux : les agriculteurs de l’île, la filière vanille, des acteurs de la biodiversité. " L’idée est de faire de l’immersion dans les différentes problématiques que peuvent rencontrer les jeunes Réunionnais ", dit-il.
Ambroise Méjean souhaite rencontrer la jeunesse réunionnaise durant son séjour. Une jeunesse qu’il qualifie de " diversifiée " afin d’échanger, mais aussi de trouver un référent : " L’idée est de rencontrer les différents jeunes de l’île, car la jeunesse n’est pas unique. Il y a les jeunes étudiants, les jeunes entrepreneurs, ceux qui sont éloignés de l’emploi et de la formation. "
Afin de contrer les difficultés à l’emploi que rencontrent les jeunes Réunionnais, Ambroise Méjean rappelle qu’Emmanuel Macron a annoncé une mesure, celle du " contrat engagement jeune " qui sera mis en place en mars 2022 : " il s’agit d’une allocation de 500 euros versés aux jeunes dans le besoin, 15 à 20 heures de formation. L’objectif est de réinsérer les jeunes dans le monde de l’emploi. "
La République en Marche a du mal à trouver des candidats et des référents locaux lors des élections. Pourtant, Ambroise Méjean affirme que cela ne se produit pas qu’à la Réunion, mais que cela est plutôt dû à l’existence nouvelle du parti politique. En effet, la République en marche n’existe que depuis 6 ans. " Pour s’implanter dans des territoires où des élus locaux sont présents depuis de nombreuses années, il faut du temps ", explique-t-il.
Ambroise Méjean pense que l’encrage local du parti s’améliorera avec le renouvellement du personnel politique, dont les élections munipicales de 2020 : " je ne doute pas que les nouveaux maires, et donc une nouvelle génération, seront présents aux côtés du président de la République et auront la capacité de comprendre son message. Il s’agit d’un message de dépassement, de sortie des clivages. " Selon lui, il est important d’avoir des référents locaux dans les territoires ultramarins : " ce n’est pas à la métropole de faire la politique dans les outre-mer, c’est aux outre-mer de pouvoir impulser en local ce qu’ils veulent pour leur territoire. "