Accusée de racisme dans une vidéo postée sur Youtube, Nassimah Dindar a décidé de porter plainte. La candidate aux législatives dans la 1ère circonscription dénonce une "manoeuvre odieuse" en pleine campagne électorale.
Dans un courrier en date du 29 mai, la présidente du Conseil général de la Réunion et candidate aux élections législatives dans la première circonscription alerte le Procureur de la République suite à la diffusion sur Youtube d’une vidéo dans laquelle elle estime être victime de diffamation.
Nassimah Dindar a en effet décidé de porter plainte suite à la diffusion d’une vidéo sur Internet par un pseudonyme intitulé "kafindigne974". La présidente du Palais de la Source estime que cette vidéo porte gravement atteinte à son honneur et à sa dignité.
"Cette vidéo est un montage grossier, tant au niveau des images que du son qui lui même est une juxtaposition de mots ou de phrases, sortis de leur contexte et placés de manière à faire croire que je tiendrai des propos discriminatoires à l’encontre d’une catégorie d’êtres humains" explique Nassimah Dindar dans un courrier adressé au Procureur de la République.
Moins de deux semaines avant le premier tour des élections législatives, Nassimah Dindar estime que cette vidéo est largement diffamante. "Cette vidéo me porte d’autant plus préjudice qu’elle est diffusée, alors que je suis candidate aux élections législatives dans la première circonscription de La Réunion, sur YouTube.com et qu’elle a été adressée à diverses personnes (à ma connaissance au moins 13) à qui il est indiqué dans le message intitulé « kafindigne974 dénonce », accompagnant l’envoi de cette vidéo que celle-ci a pour but de dénoncer « les élus qui pratiquent le racisme dans leurs paroles et leurs actes ».
La candidate du Modem dans la première circonscription a donc porté plainte "pour diffamation et complicité de diffamation à l’encontre du ou des auteurs de la vidéo et de toute personne morale ou physique, la diffusant et la faisant circuler sur internet, et ce sur le fondement des dispositions de la loi du 29 juillet 1881".