Les députés se positionnent sur plusieurs sujets : Berguitta, l’après présentation du plan de redressement du CHU, sur l’indivision successorale également. Huguette Bello est l’invitée du 19h d’Antenne Réunion.
Huguette Bello est intervenue pour demander l’adoption d’un principe de majorité plutôt que l’unanimité.
"C’est un sujet qui a été amené à l’Assemblée nationale par un député martiniquais, Serge Letchimy. Selon l’Agora l’indivision successorale est à 52 % à La Réunions. Soit plus de 5 000 hectares sont concernés."
"Cela n’est pas suffisant au regard des besoins en logement, mais les Réunionnais ont besoin d’être logés. Il peut s’agir de terrains pas forcément constructibles, comme des terrains agricoles."
Les députés ont été reçus et ont plaidé ensemble pour l’extension et la réhabilitation du bâtiment central de l’hôpital de Saint-Pierre. La députée réagit face au plan de redressement (150 postes supprimés, ainsi que la suppression d’une cinquantaine de lits).
"C’est une étape importante qu’il faut franchir pour avoir les 50 millions d’euros pour investir dans cet hôpital, pas réhabilité depuis 1970. Un rapport dit que la norme incendie n’est pas respectée. Nous avons un retard considérable à La Réunion : 355 lits pour 100 000 habitants. L’État a très peu financé les hôpitaux en matière d’investissement."
"Notre jeune CHU doit avoir les moyens de fonctionner. Pour les soins hospitaliers, à La Réunion nous sommes à 678 euros contre 900 euros en Métropole et 1 450 euros en Martinique. Il ne faut pas oublier Cilaos où il doit y avoir une permanence de soins, un hélicoptère sanitaire."
Le chantier de la nouvelle route du littoral. Le Conseil d’État a invalidé la décision préfectorale donnant le feu vert de l’autorité environnementale. La procédure n’est pas conforme. Huguette Bello de conformer son sentiment face au chantier de la NRL.
"Cette Nouvelle route du Littoral est l’illustration du sommet de l’imprévoyance. C’est pire que ce l’on craignait. Avec les carrières, on veut détruire un environnement précieux. On voit aujourd’hui des sols instables, des glissements de terrain. Qui souhaite avoir une carrière près de chez soi ? L’imprévoyance est manifeste, on l’a toujours dit, il y a un surcoût. On a condamné les Réunionnais au tout voiture."