Députée de la 1re circonscription à La Réunion, Ericka Bareigts est l’invitée du 19h d’Antenne Réunion.
La fin de la crise canne, la réforme du code du travail de la taxe ou encore l’avenir du parti socialiste... Autant de sujets abordés avec Ericka Bareigts.
Filière canne
"Je veux saluer l’ensemble des protagonistes de ce conflit très dur et qui a duré longtemps, il a mis en fragilité les agriculteurs. Je salue tout ce qui autour de la table ont conclu cet accord permettant la sortie de conflit. Nous sommes intervenus en lien direct avec les syndicat de planteurs. Au-delà nous devons réfléchir à l’avenir de la filière canne-sucre-énergie. Et ce que nous pouvons apporter comme aide pour développer et soutenir la filière agricole dans le but de faire de la sécurité alimentaire. La filière canne-sucre-énergie est une base solide pour les plantations et qu’elle pourrait permettre de démultiplier d’autres activités agricoles, qui iraient dans le sens de la sécurité alimentaire."
"Il est temps de mettre sur la table une certaine transparence. Chiffrée, comptable de où on en est des aides. L’objectif est de pouvoir projeter l’avenir de la canne et de l’agriculture à La Réunion."
Réforme du code du travail
"Le fait que je sois contre cette ordonnance n’est pas nouveau. Sur la forme, faire par ordonnance c’est limiter le pouvoir du législateur. Deuxièmement, il y a des choses extrêmement dures dans les ordonnances qui nous sont proposées, comme les CDI de chantier. On veut développer des contrats précaires liés à la durée de certains chantiers."
Disparition de la taxe d’habitation
"Je n’ai pas changé de position. Je suis là pour que ce gouvernement réussisse. Mais entre ce que le président candidat avait annoncé pendant sa campagne et ce qu’il nous au congrès et ce que le Premier ministre nous dit dans sa politique générale, ce n’est pas la même chose. J’ai fait campagne au second tour pour cette mesure que j’estime juste et importante, c’est la disparition de la taxe d’habitation. Or le Premier ministre nous dit que cette réforme de la taxe d’habitation, nous ne la ferons pas maintenant, nous devons réfléchir et on verra en fin de quinquennat. Moi qui je me suis engagée pour dire que cette réforme on va la faire, je ne peux pas être pour."
"Macron compatible"
"Je ne suis pas déçue mais je suis attentive. Ma responsabilité est que ce qui a été promis soit fait."
Parti socialiste : refus de faire partie de la direction collégiale
"J’ai des responsabilités, je suis à la commission sociale. Et puis je suis porte-parole du groupe Nouvelle gauche à l’Assemblée nationale, ça prend du temps et j’ai aussi des responsabilités à La Réunion. Je pense que cette organisation, qui a 29 personnes au sein du parti socialiste, ne me semble pas pertinente."
