Younous Omarjee : "Il faut un soutien direct aux planteurs"
LINFO.RE – créé le 7.07.2017 à 19h29 – mis à jour le 7.07.2017 à 23h02 -
La rédaction
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420 députés européens ont voté pour, alors que 75 ont voté contre (dont 25 anglais). Ce vote massif a été attribué en faveur du rapport sur l’article 349 du député européen Younous Omarjee. Le député se félicite de l’action du parlement en faveur de la commission. Le vote pourrait également avoir des conséquences sur la crise de la filière canne à La Réunion.
Les
députés européens étaient nombreux à voter cette semaine. L’article 349 du député
Younous Omarjee a été plébiscité avec 420 des voix du suffrage exprimé.
C’est une
belle avancée pour les
régions ultra-périphérique dans les domaines tels que l’emploi des jeunes, la pêche, le transport ou encore les télécommunications.
Des progrès essentiels
"Ça serait mentir que de faire croire aux Réunionnais que le vote d’un rapport va tout changer. Mais ce sont des avancées importantes. Cela fait des années que nous attendons que l’Europe tienne compte de nos spécificités pour la lutte contre le chômage. La situation chez nous n’est pas la même, pareillement pour le domaine de la pêche. La Commission européenne doit tenir compte de nos particularités. C’est un signal très fort, envoyé par le Parlement européen pour cette reconnaissance car c’est un vote en faveur de mon rapport."
"Une aide doit être faite aux planteurs"
"Nous visons tous les secteurs qui sont en faveur du développement de nos rapports. Prenez les accords commerciaux, par exemple concernant le sucre. Ces accords fragilisent l’industrie sucrière. Nous demandons que la Commission européenne tienne compte des fragilités du secteur cannier à La Réunion. Je crois que c’est quelque chose qui avance aujourd’hui."
"Une aide doit être faite aux planteurs, non pas aux industries sucrières, en cas de chutes des cours. Il y a eu de nombreuses négociations avec d’autres partis politiques pour que cette disposition demeure dans le rapport. Il y a eu un vote public, donc dès la semaine prochaine, je vais rencontrer le Commissaire de l’Agriculture pour voir comment on peut traduire cette proposition. Il faut un soutien direct aux planteurs confrontés au pires difficultés."
