Alexandre Cailleteau, porte-parole de la France Insoumise à La Réunion, évoque la stratégie de son parti pour les Législatives.
Alexandre Cailleteau, porte-parole de la France Insoumise à La Réunion, est l’invité du dimanche dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
"Il n’y a pas de consigne de vote pour la 5e circonscription, il n’y avait pas de candidature. Jean-Hugues Ratenon est un camarade, nous manifestons avec lui. Il n’a pas signé la charte de la France Insoumise."
"Il y avait deux binômes possibles, la commission a estimé qu’il n’y avait pas de lisibilité du message."
"On compte sur le report de voix. La Réunion a mis Jean-Luc Mélenchon en tête lors de la présidentielle parce que les Réunionnais ont compris ce qu’il proposait pour La Réunion et la France. Nous portons exactement le même programme et les candidats mèneront les idées à l’Assemblée nationale."
"Il y avait une charte éthique et programmatique. On a forcé nos candidats à signer la charte anti-corruption, ce qui n’a pas été difficile pour eux."
"Le PCR a investi ses candidats plus tard que nous, ils auraient pu se présenter à nos réunions d’investitures, ils n’étaient pas là."
"On m’a parfois demandé ou conseillé d’être candidat. Ce n’est pas mon rôle à l’heure actuelle. j’aide l’ensemble des candidats, ils ont besoin d’un appui parfois technique. Je reste dans l’arrière-boutique. Plus tard, je ne sais pas, j’aimerais peut-être aussi avoir une vie normale."
"Au quotidien, les gens normaux ne sont pas appelés sur les plateaux télévisés. On a tous la chance d’avoir une vraie vie qui nous ancre dans le quotidien."
"Avoir la majorité parlementaire. À partir de 289 députés, Le gouvernement est obligé de changer, Jean-Luc Mélenchon deviendrait Premier ministre et cela permettrait d’appliquer le programme Avenir en commun. Localement, il s’agit à pousser à la réélection d’Huguette Bello et on verra le reste des résultats. Le succès sera un score plus élevé qu’en 2012."
"On voit qu’il y a un morcellement du champ politique. Chacun se sent légitime de représenter une pensée politique ou pour avoir une gloire médiatique. C’est significatif de la fin de la 5e république."
"Nos électeurs sont des gens intelligents qui sont entièrement libres, ils ne nous appartiennent pas. Toujours la même consigne, pas une voix pour le Front national, ensuite chacun est libre."
"Si on se maintient dans une dynamique pareille, on pourrait se retrouver au second tour dans 70% des circonscriptions. Rien est déterminé, le gouvernement peut être défait, on peut bloquer le programme anti-social d’Emmanuel Macron."
"Nous visons le second tour et la victoire. Il faut faire le maximum pour être en tête ou deuxième."
"Nos candidats sont présents sur les réseaux sociaux, c’est un marqueur d’une forme de modernité. Ils sont très conscients de la nécessité des nouvelles technologies. On finance notre campagne avec des dons, on a pas les moyens de faire de hologramme mais nos candidats sont en chair et en os sur le terrain."