Didier Robert, sénateur et président de la Région Réunion, fait le point après le premier tour de la primaire de la Droite et du Centre. Il évoque notamment les résultats à La Réunion à contre-courant.
Le sénateur et président de la Région Réunion, Didier Robert est l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
"Il y a ce qu’il se passe au niveau national et ceux qui se sont déplacés ont fait le choix de François Fillon. C’est un score d’une véritable ampleur et qui montre la dynamique qu’il y a en faveur de François Fillon au niveau national."
"Au niveau local, nous nous sommes mobilisés, nous avons travaillé. Je voudrais remercier tous ceux qui nous ont accompagné sur la candidature de Nicolas Sarkozy qui termine très largement en tête à La Réunion."
"Je voterais pour François Fillon, nous allons mener campagne toute cette semaine pour faire valoir les éléments de projet et de programme. Une primaire, c’est donner la possibilité de s’exprimer de faire un choix aux uns et aux autres."
"Je le fais avec beaucoup d’engagement, de sincérité et une réelle volonté d’aller à l’avant. L’essentiel est de tourner le dos à 5 années de socialisme qui ont été catastrophiques et marquées par un abandon de l’Outre-Mer."
"Nous avons eu un échange assez dur sur des propos qui ont été durs de François Fillon. Je considère que nous sommes Français et je me bats pour que soit acceptée cette dimension du métissage, du vivre-ensemble, cette dimension qui honore La Réunion et les Outre-Mer."
"François Fillon m’a appelé ce matin. Nous nous sommes longuement expliqués, j’ai l’intime conviction que c’est un homme qui continuera à aller de l’avant. Et c’est sans ambiguité et avec tout l’engagement qui peut être le mien d’accompagner François Fillon pour qu’il puisse au sortir des Primaires être celui qui aura à mener les élections présidentielles dans les meilleures conditions possibles."
"Il ne s’agit pas de chasse aux sorcières, les primaires sont la possibilité pour que chacun puisse s’exprimer. Je le dis depuis six mois, nous devons savoir nous retrouver au soir du premier et du second tour. L’essentiel est de construire dans les cinq prochaines années, une Réunion, un Outre-Mer et une France qui soit conforme à ce qu’attendent les Réunionnais et les Français."
"Il m’a demandé de dire aux Réunionnais son attachement pour La Réunion et les Outre-Mer. Il y a un sujet qui me tient à coeur : la révolution sociale et fiscale. Je veux que les entreprises réunionnaises réussissent et pour qu’elles embauchent, il faut que nous revoyions tout le modèle fiscal et des charges sociales. Cela fait partie des éléments forts mis en avant par François Fillon."
"Je dirais que c’est un programme qui correspond à la France d’aujourd’hui. Cela permet de marquer une rupture par rapport à cinq années de mollesse et de lâcheté. J’espère que François Fillon aura ce soutien dans un esprit consensuel et de rassemblement."