Les élus du Conseil régional étaient réunis en assemblée plénière ce jeudi, avec un budget global de 3 milliards d’euros. Pour en parler, le président de Région Didier Robert est sur le plateau du 19h d’Antenne Réunion.
Alors que les orientations budgétaires sont globalement définies, reste à savoir si la Région Réunion a les moyens de ses ambitions ? Didier Robert en est convaincu.
"C’est tout l’enjeu. Nous avons effectivement, depuis 2010, fait cet exercice de bien valider que la Région puisse mener à bien l’ensemble des investissements, tout en gardant un niveau de fonctionnement qui reste correct. Et qui permet à la collectivité régionale d’assumer pleinement ses compétences de manière dynamique par rapport à ce que nous voulons faire."
Et d’argumenter sa position : "Nous sommes aujourd’hui capables de dégager une épargne, c’est-à-dire la capacité d’auto-financement de la Région de plus de 100 millions d’euros chaque année. Et nous avons en même temps, parallèlement à ça, la confiance de nos partenaires et notamment des établissements bancaires : la banque européenne d’investissement, la Caisse des dépôts et consignations, les banques locales... ce qui veut dire qu’aujourd’hui nous avons la capacité de pouvoir porter des investissements, comme nous l’avons fait depuis 2010, sur la période qui s’ouvre, sur cette deuxième génération de grands chantiers réunionnais".
Concernant les propos tenus par Nicolas Sarkozy sur "Nos ancêtres les Gaulois", ou la "double ration de frites" pour ceux qui ne mangent pas de porc”, le président de Région élude dans un premier temps.
"Il ne faut pas prendre le problème par le petit bout de la lorgnette. Ce dont nous parlons aujourd’hui, c’est une élection présidentielle, et avant cela, les primaires. Au niveau national, nous avons un pays qui est en situation de faillite extrême. Et dans lequel les Français ne croient plus ni au président de la République, ni au gouvernement. Il y a aujourd’hui presque l’obligation et la responsabilité de prendre en considération que si nous voulons que le pays continue à avancer, (...) il y a urgence à prendre une décision d’un vrai changement. Et c’est la raison pour laquelle j’ai souhaité accompagner Nicolas Sarkozy".
Avant de répondre : "On peut toujours pointer du doigt tel ou tel propos, ou sortir de son contexte tel ou tel élément. Mais ce que je voudrais retenir aujourd’hui devant les Réunionnais c’est que la France est dans une situation de tempête extrême. D’où la nécessité de faire appel à un vrai capitaine pour mener à bien un certain nombre de réformes nécessaires pour le pays".
Retrouvez l’intégralité de l’interview de Didier Robert, président du Conseil régional, dans la vidéo ci-jointe.