La présidente du Conseil départemental, Nassimah Dindar, s’exprime au sujet du conflit social autour du régime indemnitaire imposé par la loi NOTRe.
Nassimah Dindar, présidente du Conseil départemental, est l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion ce lundi soir. Elle évoque notamment la question des conflits sociaux mais aussi celle de la sur-rémunération des fonctionnaires.
Conflit au Département
"Le contexte bouge aujourd’hui, la loi bouge. Nous avons obligation par décret de mettre en place le changement de régime indemnitaire pour janvier 2017. La demande sociale et citoyenne bouge. Nous avons au Département des agents qui font un travail formidable mais une organisation vieillissante et injuste. J’ai invité la semaine dernière l’intersyndicale pour travailler ensemble pour travailler sur l’avenir de la collectivité et de La Réunion."
"Nous avons 5 500 agents, nous ne sommes pas en sous-effectifs, nous n’avons pas de conditions dégradées. Dans le social, je pense que nous avons des réponses pour les travailleurs sociaux, que ce soit sur le régime indemnitaire et sur la nouvelle organisation."
"Il y a un régime à deux vitesses, le régime date de 1983 et n’a été changé. Je vais demander un audit sur les risques psycho-sociaux."
"Je ne veux pas baisser le montant global mais le répartir pour qu’on n’arrive pas à des injustices."
La colère des soldats du feu
"Les pompiers du Port nous ont interpellé, le maire, les élus et le préfet ont été partis prenante. Il y a eu des agressions, ils travaillent dans des conditions difficiles. Ils ont demandé des primes. Nous sommes en train d’envisager d’apporter différentes réponses."
"Ce sont les autorités qui évaluent les risques avec l’ensemble des maires et qui va définir les modalités des casernes."
La sur-rémunération
"C’est dans le programme de l’Égalité réelle de Lurel. Ça fait partie des préconisations. Je n’ai pas entendu les propositions de Nicolas Sarkozy. En toute responsabilité, il faut dire que nous avons beaucoup de chômage à La Réunion, moins d’argent dans les collectivités, nous avons des responsabilités."