Avec l’imminence des élections départementales, dont le premier tour est prévu ce dimanche 22 mars, les candidats et leurs colistiers redoublent d’efforts pour convaincre les électeurs, qui pour beaucoup restent sceptiques sur leur choix, comme nous l’avons constaté ce matin au marché des Camélias.
À quarante-huit heures des élections, les tractations vont bon train au marché forain des Camélias. Programmes en main les colistiers tentent de convaincre les électeurs. Beaucoup n’ont pas encore de chouchou. "Jusqu’alors non, m’a pas encore choisi". "Pour l’instant non, il faut que je réfléchis. Il y a trop de polémiques, les paroles s’envolent mais il n’y a rien qui aboutit". "Moi mi choisi pas mi dit sak nora la chance li va gagner, sak nora la chance y restera bord canal, comme moin même". "Ah non moin mi vote plus moin, assez. Ma fin’ dépass l’âge pou voter !"
Dans les allées du marché, plusieurs personnes évitent les politiques et leurs programmes, jugés trop pauvres. Malgré tout dans l’isoloir, il faudra choisir. Un véritable casse-tête, comme pour cette femme. "Ah mon dié seigneur, mi lé pour toute ! Mi lé tellement pour toute que mi sera obligée vote blanc !"
D’autres veulent s’impliquer davantage dans la politique sociale de l’île, et se sont laissés convaincre par les candidats lors de la campagne pour ces élections départementales 2015.
Ce 22 mars, qui sera battu aux élections. Si plus de 600 000 électeurs doivent choisir un programme, Gérard lui, a déjà fait le sien pour dimanche : "Ah ben mi rest la caz, ou jouer la boule pétanque au Barachois !"