Le maire de Petite Ile comparaissait devant le tribunal correctionnel de St-Pierre ce jeudi pour harcèlement moral à l’encontre de deux cadres. 6 mois de prison avec sursis ont été requis à son encontre.
Jugé pour harcèlement moral à l’encontre de deux cadres de sa commune, le maire de Petite Ile sera fixé sur son sort le 23 janvier 2014. La décision du tribunal correctionnel de Saint-Pierre a en effet été mise en délibéré.
Guito Ramoune a dû s’expliquer ce jeudi 28 novembre à la barre du tribunal dans le cadre de cette affaire de harcèlement moral.
Juste après les élections municipales de 2008, deux cadres ont été mutés. Ces deux employés de la municipalité assurent avoir été mises "au placard" mais pour l’actuel maire de Petite Ile, il s’agit d’un "processus de mutation interne normal". Guito Ramoune ne reconnaît pas les faits de harcèlement moral dont il est accusé.
Le Parquet a requis à l’encontre du maire de Petite Ile une peine de six mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende. La partie civile demande 250 000 euros de dommages et intérêts pour les deux employés concernés.
La décision du tribunal correctionnel de Saint-Pierre a été mise en délibéré au 23 janvier 2014.