Toutes les unités de police de la capitale française ont été alertées de la menace d’un homme qui, selon le Parisien, a "téléphoné au commissariat de Bagnolet (Seine-Saint-Denis), proférant des menaces et faisant état de bombes déposées dans les locaux".
Ce jeudi, les commissariats parisiens sont en état d’alerte. Tout a commencé ce matin vers 11h30 quand le commissariat de Bagnolet, en Seine-Saint-Denis, a reçu un appel. Selon le Parisien qui relaie l’information, l’homme qui a appelé aurait proféré des menaces et aurait fait état " de bombes déposées dans les locaux " des commissariats.
Cette même source de rappeler qu’hier, la capitale avait déjà fait l’objet d’une alerte à la bombe. Citant une source proche de l’affaire, le journal parisien révèle que "Dans le contexte actuel, on ne peut prendre ça que très au sérieux. ". Les services de déminage sont arrivés sur le site qui "a été évacué", selon une source policière. Une enquête a été également ouverte par le parquet de Paris.
A l’heure où la France se trouve sous la menace des terroristes jihadistes, le commissaire Philippe Tireloque annonce, dans une interveiw avec Le Parisien que "Nous avons chaque jour entre 130 et 140 patrouilles qui circulent dans Paris dans le cadre de l’opération Vigipirate et notamment sur les grands sites touristiques de la capitale. Des effectifs de police renforcés aussi par des CRS, des militaires de toutes les armées, des gendarmes mobiles et même de la Garde républicaine pour sécuriser le réseau du métro parisien. Pour l’instant, ces renforts extérieurs sont suffisants mais on garde des réserves si le niveau de la menace devait être aggravé. "
Engagée dans la guerre contre l’Etat islamique en Irak, la France a également renforcé les mesures de sécurité sur son territoire. Sur ce point, ce chef d’état major de la Direction de la Sécurité de Proximité de l’Agglomération Parisienne (DSPAP) a raconté que "Nous sommes confrontés en moyenne ces derniers jours à 12 alertes à la bombe quotidiennes contre une à deux en temps normal. Et cela mobilise beaucoup de moyens et de temps. Nous sommes en train de prendre contact avec tous les responsables des centres commerciaux pour évaluer les mesures à prendre et notamment renforcer l’appel à des vigiles pour procéder à des fouilles de sac et des palpations de sécurité à l’entrée des grands magasins. ". Lui d’ajouter que "Si la personne refuse et si le responsable de la sécurité du magasin ou du site estime que cette fouille est nécessaire, les vigiles doivent faire appel à une patrouille de police qui a le pouvoir juridique de procéder à cette fouille. Cette coopération fonctionne et chacun, entre vigiles et policiers, sait ce qu’il doit faire. "