Les candidats à la présidentielle qui ne sont pas encore officiellement retenus n’ont plus que quelques jours pour rassembler les fameuses signatures. Au niveau local, les parrains potentiels ne dévoilent pas toujours leur choix.
500 signatures, c’est le précieux sésame pour les candidats à la présidentielle. Mais pas de n’importe qui : conseillers généraux, régionaux, sénateurs, députés, députés européens, maires et parlementaires. A la surprise de Didier Robert, président du conseil régional, qui pensait que son statut ne lui permettait pas de donner sa signature.
Mathieu Maisonneuve, professeur de droit public et vice-doyen de la faculté de Droit de la Réunion, rappelle qu’en 2007, parmi les 42 000 parrains potentiels, 16 000 avaient rempli le document requis.
Au niveau local, même si les maires suivent traditionnellement leur étiquette politique, certains laissent traîner un parfum de mystère comme Paul Vergès , sénateur de la Réunion et la députée-maire de Saint-Paul Huguette Bello, qui "ne parrainerait pas n’importe qui."
D’autres, au contraire, ne laissent pas trace l’ombre d’un doute. "La question ne se pose pas !" pour Jean-Claude Fruteau, député de la Réunion. Plus rarement, certains font le choix des petits candidats. "Pour la démocratie, je souhaite que tout le monde puisse se présenter." selon Bruno Mamindy-Pajany, maire et conseiller général de Sainte-Rose.