Poursuivi pour avoir volé des ossements sur le site archéologique du Lazaret, Jean-Noé Janolat devra patienter jusqu’au 4 octobre prochain afin d’être fixé sur son sort. Le procès a été renvoyé.
Vendredi 5 octobre 2012, un homme a été surpris en train de dérober des ossements sur le site archéologique du Lazaret 2 à la Grande Chaloupe (cf Linfo.re "Des ossements volés au Lazaret"). Pas moins de cinq kilos d’ossements mis à jour par les archéologues ont été dérobés.
Le soir des faits, un vigile a tenté de rattraper le voleur d’ossements mais ce dernier l’a menacé avec un sabre avant de prendre la fuite. Grâce au signalement du vigile, Jean-Noé Janolat a rapidement été interpellé puis placé en garde à vue samedi 6 octobre.
Une plainte a été déposée par le Conseil Général et l’agent de sécurité qui surveillait le site. De son côté, Jean-Noël Janolat a d’ores et déjà reconnu les faits dans le cadre de l’enquête et ce militant revendique le vol de ce squelette car il souhaitait organiser une cérémonie en hommage à ses ancêtres (cf Linfo.re "
Lazaret : le voleur d’ossements arrêté").
Cette affaire a été renvoyée une première fois en février dernier. L’audience a de nouveau été renvoyée ce jour car le tribunal a reçu les arguments de la Défense lundi 6 mai.
Jean-Noël Janolat encourt jusqu’à sept ans de prison. Ce mardi 7 mai, le Parquet a rappelé que ces ossements appartiennent à "l’Humanité toute entière".