Les 5 personnes interpellées ce matin par les enquêteurs de la Sûreté urbaine et le GIPN sont actuellement en audition. Il apparaît selon les premiers éléments que tous sont des partisans de Claude Hoarau. Tous n’ont pas le même degré de responsabilité dans l’agression du chauffeur de bus. Certains pourraient êtres relâchés avant ce soir. Les hommes de Malartic n’excluent pas d’autres interpellations dans les prochaines heures.
On apprend aujourd’hui que trois policiers ont eux-mêmes été agressés lors de l’altercation entre les deux camps politique le 30 septembre dernier. Ils ont eu trois jours d’ITT (interruption temporaire de travail) pour une durée variable entre 3 et 5 jours.
Pendant leur intervention, ils avaient pour mission de fermer les portes du bus et de l’évacuer hors de la zone de confrontation. Une procédure de flagrance a été ouverte afin de déterminer le rôle de chacun.
Les gardés à vue ont été interpellés ce matin par la police, aidée des hommes du GIPN. Lors de la procédure, les hommes armés se sont trompés de maison. Au début de leurs interpellations, ils ont défoncé la porte d’entrée d’une mère de famille dormant à l’étage.
Les enfants tous âgés de moins de 10 ans ont été choqués. Un responsable du Commissariat a déclaré que les procédures d’indemnisation sont déjà en cours. Le fonctionnaire a ajouté que ce genre d’incident est rarissime et que tout est fait pour qu’il ne se produise jamais.