Interpellés et placés en garde à vue lundi 21 février, les lycéens soupçonnés d’être impliqués dans une tournante seront déférés au Parquet du tribunal de Grande Instance de Saint Pierre ce après midi. Face aux gendarmes, les trois violeurs présumés auraient nié les faits. Prise en charge au niveau médical, la jeune fille victime de cette tournante a été retrouvée dans un état second et à moitié nue sur un chantier en construction situé à une vingtaine de mètre du lycée Roland Garros.
Les faits se sont déroulés lundi 21 février peu avant midi, à proximité du lycée Roland Garros alors qu’une manifestation était orchestrée contre les suppressions de postes au sein de l’Education Nationale. Les trois lycéens actuellement retenus en garde à vue - dont deux jeunes majeurs et un mineur - auraient abordé leur victime avant de l’emmener sur un chantier en construction situé à une vingtaine de mètres en face du lycée.
C’est dans ce squat particulièrement sale et sordide que les jeunes hommes auraient commis l’irréparable, sur un sol jonché de bouteilles de bière. La jeune fille a été retrouvée dans un état second. Alcoolisée, la jeune fille a été abusée sexuellement. Son cauchemar a pris fin lorsque des lycéens se sont rendus sur place afin de s’assurer que tout allait bien. En découvrant la scène, ils ont immédiatement volé au secours de la jeune fille. Les adolescents ont également alertés les forces de l’ordre.
Après l’intervention des adolescents venus aider la victime, les trois violeurs présumés auraient tenté de prendre la fuite mais les gendarmes ont mis peu de temps à les rattraper.
Les trois suspects soupçonnés d’avoir participé au viol collectif de cette jeune lycéenne (cf. "Trois lycéens impliqués dans une tournante") seront déférés ce après midi au Parquet du tribunal de Grande Instance de Saint Pierre ce matin. Après avoir été confrontés au juge d’instruction, les trois violeurs présumés pourraient être mis en examen.
