Toute cette semaine, les soldats du feu ont combattu les flammes au Maïdo. Des flammes qui ont laissé peu de répit aux pompiers. Des renforts sont déjà arrivés de Mayotte et de métropole. D’autres sont encore attendus.
La Réunion appelle à l’aide. Un violent incendie se déclare vers 10h15 lundi 11 octobre au matin dans la zone du Parc National des Hauts au Maïdo. Les flammes ravagent un secteur inscrit au Patrimoine mondial de l’Unseco. Les pompiers du Grand Bénare sont rapidement rejoints par leurs collègues de toute l’île pour faire face aux deux foyers déclarés.
Etant donné l’ampleur de l’incendie et la difficulté du terrain, des renforts arrivent tout au long de la semaine. 60 agents de l’Office nationale des forêts sont également mobilisés, ainsi que des militaires appelés par le préfet de la Réunion Michel Lalande.
Jeudi, des pompiers et militaires arrivent de Mayotte et de métropole. Une aide qui ne suffit pas encore à maîtriser l’incendie. Car si les soldats du feu pensent contenir les flammes dans une zone délimitée dans la nuit de vendredi à samedi, la journée de samedi s’avère être infernale.
Si "seuls" 500 hectares ont été brûlés durant la semaine, 500 hectares supplémentaires partent en fumées durant cette seule journée. De plus, des pompiers encerclés par les flammes doivent être évacués.
Le préfet fait une nouvelle fois appel à l’aide. 60 militaires et pompiers du Sud de la France arriveront ce dimanche et lundi. Cette fois-ci, ils seront accompagnés de moyens logistiques.
Un bombardier d’eau a été confirmé par la préfecture. Il doit arriver mardi. D’autres négociations ont été engagées avec l’Afrique du Sud et l’Australie. Les moyens sont également déployés sur place.
Le secteur privé est appelé en renfort. Quatre camions citernes de carburant, transformés pour l’occasion, sont mobilisés, ainsi que trois gros engins de chantiers d’une entreprise locale, qui pourront fouiller le sol afin de construire une barrière naturelle.
Le préfet Michel Lalande ne compte pas sur la pluie pour éteindre l’incendie. Celle-ci ne devrait pas arriver avant décembre dans cette zone du Maïdo.