Un passionné d’oiseaux exotiques installé à Cambaie a été victimes de deux vols successifs en l’espace d’une semaine. Malgré un important dispositif de sécurité, François Nativel s’est fait voler pas moins de douze perroquets. Le préjudice financier est estimé à hauteur de 18 000 euros car un couple de perroquets coûte en moyenne 3000 euros.
Face à sa volière, François Nativel ne peut que constater l’ampleur des dégâts, douze de ses perroquets exotiques ont été volés. Révélé dans les colonnes du Journal de l’Ile (JIR) ce matin, ce vol insolite représente un préjudice financier important pour le propriétaire de ces oiseaux rares.
Malgré un important dispositif de sécurité déployé tout autour de la volière, les voleurs ont réussi à déjouer le système d’alarme doté d’un détecteur de mouvements qui ne s’est pas enclenché. La société de gardiennage n’a donc pas pu intervenir. Les cadenas, grillages renforcés, et le chien n’ont rien pu faire pour stopper les délinquants. En moins d’une semaine, deux vols ont été orchestrés dans la propriété de François Nativel. Jeudi 17 mars, trois couples de perroquets tropicaux ont été dérobés et trois autres couples ont été volés dans la nuit du 23 au 24 mars dernier. Les oiseaux sont tous dotés d’une puce électronique ou bagués mais cela n’a pas arrêté les malfrats, bien conscients de la valeur marchande de ces oiseaux.
Pour François Nativel, il n’y a aucune doute : "les voleurs sont des connaisseurs car ce n’est pas donné à tout le monde d’attraper des perroquets. Ils déploient leurs ailes qui peuvent mesurer jusqu’à 80 centimètres d’envergure et ils pincent fort pour se défendre". Pour ce passionné, ceux qui ont commis cet acte ont sciemment choisi les espèces les plus recherchées, celles qui sont facilement revendables tels que des perroquets Ara, des Cacatoès, un couple d’Amazone de Guyane - espèce protégée- , deux Gris du Gabon, un Rose albin ainsi qu’un Vaza de Madagascar.
Deux plaintes ont été déposées par François Nativel mais ce dernier souhaite lancer un appel à la vigilance quant à une éventuelle mise en vente sur le marché de ses oiseaux.