Dimanche 5 avril, un Réunionnais d’une cinquantaine d’années, installé dans l’Aube est mort sur le perron de l’hôpital de Troyes. En pleine crise cardiaque, le Tamponnais d’origine s’est vu refuser l’entrée de l’hôpital. Georges Payet est mort sur le parking, sous les yeux de sa femme.
Il y a presque 10 jours, l’affaire a fait la une de l’Est éclair, un quotidien de Troyes. Le journal a relaté le décès incompréhensible de Georges Payet. Un Réunionnais père de famille, installé dans l’Aube depuis plusieurs dizaines d’années.
Dans l’après-midi de ce 5 avril, Georges Payet, 51 ans, est accompagné par son épouse aux urgences du centre hospitalier de Troyes, l’homme se plaint depuis quelques heures de vertiges, suées, palpitations...
Le temps que l’épouse aille garer la voiture, son mari est réorienté vers un cabinet de médecine situé dans l’enceinte de l’hôpital.
Il y a visiblement un trop grand nombre de patients et de malades à prendre en charge. Georges Payet n’est même pas ausculté.
Il n’est d’ailleurs même pas enregistré, alors qu’un infirmier est présent à l’accueil afin de décider ou non d’une prise en charge immédiate.
Le couple se retrouve sur les marches des urgences, et finit par se rendre vers la maison de médecine.
Pendant que Lydia, la femme, est au téléphone pour connaître le code d’entrée, Georges s’assoit, puis perd connaissance.
Une équipe du SAMU arrive sur les lieux et tente en vain de réanimer le quinquagénaire dans la cour. Il meurt dans les bras de sa femme.
Pour l’instant Lydia a refusé de porter plainte. L’épouse de la victime ne veut pas que le corps de son mari soit autopsié.
L’hôpital de Troyes a ouvert une enquête interne, afin de savoir qui a bien pu refouler ce patient sans s’être assuré de son état de santé.
Ce drame met une nouvelle fois en évidence, la surpopulation dans toutes les salles d’attente des urgences. Ainsi que le manque de personnels de santé.
Source : L’Est éclair