Le drame s’est déroulé hier soir en plein cœur de Sainte-Marie. Un homme a reçu un coup de sabre au niveau du cou. La scène s’est déroulée devant la Gendarmerie (Rue de la République). La victime âgée de 34 ans a eu la carotide tranchée. Elle est décédée sur place. Un vaste plan de recherche a permis de mettre la main sur le meurtrier présumé.
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On ne connaît pas encore les circonstances de la bagarre. Peu après 19 heures, le ton monte entre deux hommes. L’un d’entre eux est un SDF, il sort un sabre et assène un violent coup à l’individu se trouvant en face de lui.
L’homme de 40 ans s’enfuit en courant et laisse sa victime se vider de son sang. Le coup mortel est donné en présence d’autres riverains se trouvant à proximité des deux hommes. Ce sont d’ailleurs eux qui appellent les secours.
A l’arrivée des pompiers situés non loin des lieux du drame, il est trop tard. Ils ne peuvent rien faire pour ramener l’homme de 34 ans à la vie.
Quant au fugitif il reste introuvable pendant plus de deux heures. Les gendarmes de Sainte-Marie déploient un vaste plan de recherche. Ils doivent faire appel à leurs homologues de Sainte-Suzanne et de Saint-Denis. Mais cela ne suffit pas, ils font venir sur zone un hélicoptère équipé pour la recherche de nuit. Au total plus de trente hommes ratissent les quatre coins de la commune.
Ce déploiement de force finit par payer. C’est finalement aux alentours de 21h45 que les forces de l’ordre arrivent à mettre la main sur le sans domicile fixe. Il est appréhendé dans le quartier des Gaspards.
Le meurtrier présumé se trouve actuellement en garde à vue, à la Brigade de Sainte-Marie. Quant à l’arme du crime elle a été retrouvée un peu plus tard dans un caniveau. Les enquêteurs espèrent que la garde à vue du SDF permettra de faire toute la lumière sur le drame. Il pourrait s’agir d’une bagarre sur fond d’alcool.
Selon « Daisy », la sœur de « Willy », la victime, était un homme tranquille. Visiblement, les deux hommes se connaissaient :
« Mes parents sont inconsolables. Ma mère a du aller à l’hôpital. Nous aimerions discuter avec le Sdf pour savoir pourquoi il a fait ça. Mon frère avait l’habitude de venir devant la Gendarmerie avec ses amis. C’était un homme tranquille ».