Accusé d’avoir poignardé à mort son ex-femme, Expédit Camille Buisson de Larichaudy doit aujourd’hui répondre de ses actes devant la Cour d’Assises de Saint Denis. Il risque la réclusion criminelle à perpétuité pour "homicide volontaire sur ex-conjoint".
Rappel des faits :
Expédit Camille Buisson de Larichaudy est accusé d’avoir tué sa compagne de plusieurs coups de couteau, le 16 juillet 2010. Ce drame conjugal s’est déroulé au domicile conjugal situé chemin Dufour-Les-Hauts, dans le quartier de la Bretagne à Saint Denis (cf Linfo.re "Une femme poignardée à mort par son concubin").
L’enquête menée par la Brigade anti-criminalité a révélé qu’une violente dispute était à l’origine de ce drame conjugal. Agé d’une cinquantaine d’années, Expédit Camille Buisson de Larichaudy aurait commis l’irréparable alors qu’il était sous l’emprise de l’alcool.
Les faits se sont déroulés aux alentours de 21h00 le 16 juillet 2010. Le meurtrier a été interpellé par les policiers de la Bac (Brigade Anti-Criminaliité) sans opposer la moindre résistance. A l’arrivée des forces de l’ordre, l’homme était fortement alcoolisé. Il a ensuite été conduit au commissariat Malartic pour être auditionné.
L’homme a été mis en examen pour "homicide volontaire sur ex-conjoint" à l’hôpital car son état de santé ne lui permettait pas de rester en garde à vue. Suite à ce terrible drame, il aurait été frappé les proches de la victime.
Face aux enquêteurs et au juge d’instruction, Expédit Camille Buisson de Larichaudy a reconnu les faits tout en apportant différentes explications. Mis en examen pour homicide volontaire sur ex-concubin, il est défendu par Maître Henri Moselle. Il risque la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir tué Marianne Grondin. La famille de la victime sera représentée par Maître Jean Jacques Morel.
Cette mère de famille âgée de 49 ans n’a pas survécu aux coups de couteau portés par son ex-conjoint. C’est une voisine qui a découvert le corps après avoir été alertée par Camille Buisson de Larichaudy.
L’autopsie du corps a révélé que la victime aurait reçu "une dizaine de coups de couteau d’une extrême violence et quasiment tous mortels" précisait le Procureur de la République en juillet 2010.