C’est un terrible drame qui a eu lieu dimanche au cœur de Séville. Un couple âgé d’une vingtaine d’années se serait donné la mort à leur hôtel.
Un jeune couple de Français se serait donné la mort dimanche soir dans leur chambre d’hôtel à Séville. À cette heure, on ne ne connaît pas les circonstances du drame ni l’origine de ce triste geste.
Le jeune couple âgé de 25 et 20 ans ; tout deux théoriciens ésotériques ; aurait acheté un sac de charbon etl’aurait brûlé dans la salle de bain de la chambre 22 qu’ils occupaient dans l’hôtel El Cairo relate le média espagnol El Mundo. Une machette posée sur le lit à l’intérieur d’un carré noir ainsi qu’un magazine parlant de renaître dans une vie meilleure ont été retrouvés.
"Ils ont essayé de faire un voyage à mort pour retourner dans une vie meilleure."
"Sois heureux pour nous, sois heureux pour toi, nous allons bien où nous sommes, peut-être que nous nous verrons un jour", a écrit le couple sur son Facebook.
L’hôtel s’inquiétait de fait que les deux jeunes amoureux n’aient pas quitté leur chambre d’hôtel comme convenu à midi. Ils ne répondaient pas aux appels de la réception.
La mort des deux personnes a été rapidement provoquée par le monoxyde de carbone issu de l’incendie qui leur a d’abord fait perdre connaissance puis les a tués.
Le couple a été retrouvé dans la baignoire en position foetale.
Hani et John avaient fermés hermétiquement toutes les entrées de leur chambre d’hôtel. À l’arrivée des pompiers la jeune fille présentait encore des signes vitaux mais après avoir tenté de la ranimer elle est décédée.
Le couple avait parcouru 10 000 km pour se rendre en vacances à Séville.
Le jeune homme - John - travaillait à la boulangerie La Cardinale. "Tout le monde est effondré. Il n’y avait pas de signes avant coureur", explique Jean-Jacques Ouhayoun, gérant de la boulangerie.
Ils avaient quitté La Réunion le 6 octobre pour s’envoler vers Séville. Le couple a créé une page Facebook dans laquelle ils ne relatent pas à pas leurs derniers jours.
Les dépouilles des deux malheureux ont été transférées vers l’institut médico-légal de la capitale andalouse, afin que soit procédé un examen des corps.
