Un détenu s’est évadé de l’hôpital de Saint Pierre

LINFO.RE – créé le 10.05.2011 à 13h03 – mis à jour le 28.06.2011 à 15h10 - La rédaction

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Un détenu de la maison d’arrêt de Saint Pierre s’est évadé mardi 3 mai du Groupe Hospitalier Sud Réunion (GHSR) où il était hospitalisé depuis plusieurs semaines au sein du service psychiatrique. Agé de 40 ans, Yanice d’Eurveilher aurait pris la fuite après avoir appris que son état psychologique lui permettait de retourner en prison. Cet homme est toujours en cavale, huit jours après son évasion.

L’homme, âgé de quarante ans, a été transféré au sein du service psychiatrique du centre hospitalier de Saint Pierre (GHSR) après avoir entamé une grève de la faim alors qu’il était en prison.

Selon le psychiatre en charge du service où était placé Yanice d’Eurveilher, ce détenu était suivi depuis plusieurs semaines avant de s’évader, mardi 3 mai. Après avoir commencé une grève de la faim en prison, ce quadragénaire a été hospitalisé en raison de son état de santé mental "fragile". A l’issue de plusieurs jours de soins, le psychiatre explique que ce détenu était apte à retourner en prison mais le principal intéressé n’aurait pas supporté la nouvelle et c’est pour cela qu’il aurait pris la fuite mardi dernier, sans aucune autorisation de sortie.

Durant son hospitalisation, Yanice d’Eurveilher aurait tenté de mettre en place des démarches afin d’obtenir une remise en liberté conditionnelle. Sa demande ayant été refusée, il aurait délibérément fait le choix de "s’évader".

Les murs du service psychiatrique du GHSR ont été rehaussés à plusieurs reprises afin d’éviter que des patients puissent sortir sans autorisation mais un centre hospitalier n’est pas une maison d’arrêt, c’est ce qui explique que ce quadragénaire ait réussi à quitter les lieux mardi dernier. Alertées, les forces de l’ordre doivent redoubler de vigilance afin de retrouver la trace de ce détenu en cavale.

Ainsi que le précisait ce mardi le docteur Georges Muzereau, chef du service psychiatrie à l’hôpital de Saint-Pierre, le détenu avait accepté un minimum de traitement. Entre-temps, il avait fait de nombreuses démarches auprès de la Justice en vue de bénéficier d’une remise en liberté.

Après avoir pris connaissance de la réponse négative de la cour d’appel, le prisonnier a profité du changement de garde pour se faire la belle sur les coups de 20 heures. Il est toujours activement recherché. Suite à cette évasion, la Direction de l’hôpital de Saint-Pierre a voulu préciser que l’établissement de santé n’est pas une prison.