Jugé en appel, Laurent Perrier est de nouveau dans le box des accusés pour avoir agressé ses ex beaux-parents avec un sabre. Ce mardi, il a tenté d’expliquer ses actes, commis le 26 janvier 2011.
Le procès en appel de Laurent Perrier s’est ouvert ce mardi 5 novembre aux assises. En première instance - le 21 mars dernier - , ce jeune homme a été condamné à une peine de 25 ans de réclusion criminelle pour tentative d’assassinat et violences aggravées sur ses ex beaux-parents.
Ce mardi, les antécédents de l’accusé ont été mis en avant avec le passage à la barre de son ex-compagne prénommée Sandra. L’accusé avait en effet été condamné à un an de réclusion criminelle et quatre ans de suivi socio-judiciaire pour des faits de violences conjugales avant d’être en couple avec Priscilla, la fille des deux victimes.
Les deux précédentes relations amoureuses de Laurent Perrier se sont elles aussi achevées dans de mauvaises circonstances. Ce mardi, l’accusé a tenté d’expliquer ses actes, commis en janvier 2011. "Ce que j’ai fait, c’est mal" a déclaré Laurent Perrier dans le box des accusés mais il réfute l’intention de tuer. Il reconnaît ses fautes mais insiste sur le fait que la peine prononcée en première instance est "trop lourde".
Pour les ex beaux-parents de Laurent Perrier, ce nouveau procès est une épreuve extrêmement difficile. L’ex belle-mère qui a été amputée d’un bras se dit traumatisée depuis l’agression. Malgré tout, elle a tenu à assister à l’audience pour faire face à celui qui a mutilé son corps. A la barre, la mère de Priscilla a expliqué avec beaucoup d’émotion que sa petite-fille aujourd’hui âgée de quatre ans comprend que c’est son propre père - Laurent Perrier -, qui a tranché le bras de sa grand-mère. Aujourd’hui, les victimes veulent que la justice soit faite.
A la barre, l’ex-compagne de Laurent Perrier (la fille des deux victimes) a fondu en larmes en revenant sur la terrible agression survenue en janvier 2011, dans la maison familiale.
Les débats se sont poursuivis cet après-midi avec l’examen de la personnalité de l’accusé. Selon l’expert, l’accusé n’a pas de problèmes psychologiques mais c’est un homme "anxieux".