Deuxième et dernier jour de procès pour le "tireur de Jacarandas". Ce sexagénaire est accusé d’avoir tiré sur son voisin suite à une dispute concernant un mur mitoyen. Les faits se sont déroulés le 29 août 2015 à la Rivière Saint-Louis. La victime a été blessé par arme à feu au niveau du bras. 6 ans de prison ont été requis et la requalification des faits demandée par l’avocate générale. L’accusé a finalement été condamné à 10 ans de réclusion criminelle pour tentative de meurtre.
Le procès de Gérard P. prend fin ce vendredi 22 mars. Poursuivi pour tentative d’assassinat, cet homme a été reconnu coupable mais la préméditation n’a pas été retenue.
Ce sexagénaire était jugé pour tentative d’assassinat suite à un coup de feu tiré en direction de son voisin, le 29 août 2015. Ce râlé-poussé entre voisins aurait pu finir en drame à la Rivière-Saint-Louis, rue Jacarandas.
6 ans de prison ont été requis et la requalification des faits demandée par l’avocate générale.
L’accusé a finalement été condamné à 10 ans de réclusion criminelle pour "tentative de meurtre" car la préméditation n’a pas été retenue.
L’accusé écope également d’une interdiction de séjour dans la commune de Saint-Louis, pendant 10 ans et interdiction de possession d’armes durant 15 ans.
Le 29 août 2015 aux alentours de 9 heures, Gérard P. a tiré sur son voisin suite à un conflit de voisinage, la victime a été touchée au niveau du bras.
Le jour des faits : une dispute aurait éclaté entre les deux voisins à cause de leur mur mitoyen. Pour plus de précision : la cause du conflit serait le déplacement de deux parpaings sur le muret délimitant les deux maisons. Après quelques échanges de mots, le sexagénaire pointe une arme à feu sur son voisin. Il tire et touche la victime au bras.
L’avocat de l’accusé assure que son client n’avait pas l’intention de tuer son voisin. "Il était effectivement très en colère pour une histoire de voisinage, de pierres volées... Quelque chose qui est ridicule mais qui malheureusement a entraîné ce coup de feu" explique Maître Françoise Boyer-Roze.
Hier, la victime a également accepté de témoigner sur Antenne Réunion. "Ce jour-là, je réparais une bétonnière (...). Et je l’ai entendu dire au téléphone, à haute voix, ’Il faut aujourd’hui mi tue a li’. Il a répété ça plusieurs fois mais moi je ne savais pas si c’était pour moi ou pour quelqu’un d’autre... Mais après, le coup, c’était pour moi".