Les faits se sont déroulés le 11 mars dernier sur la RN2 à Saint-Philippe suite à un accrochage entre deux véhicules, Jérémy* 39 ans a été agressé par le deuxième conducteur. Il a été laissé pour mort sur place aux alentours de 21h50. Il souffre de multiples fractures crâniennes, hémorragie interne. Placé dans le coma pendant plusieurs jours, le père de famille aujourd’hui ne reconnaît plus sa famille et ses enfants.
Une agression d’une rare violence.
Jérémy* (nom d’emprunt) est un père de famille âgé de 39 ans. Aux alentours de 21h50 le 11 mars dernier, il a eu un accrochage sur la RN2 à St-Philippe. Le conducteur de l’autre voiture a violemment agressé Jérémy* en le laissant pour mort. Transféré aux urgences en Réanimation, il souffre de multiples fractures crâniennes, hémorragie interne. Il a été placé plusieurs jours dans le coma, il est aujourd’hui en neuro chirurgie.
"Il ne reconnaît plus grand monde, ni moi ni ses deux enfants. Nous sommes désemparés, moi sa sœur c’est comme si il y a vide en moi, qu’il me manque quelque chose que je n’ai pas encore retrouvé, je voudrais que justice soit faite que cette personne avoue ce qu’il a vraiment fait à mon frère, on ne peut pas s’acharner sur une personne comme ça, après ses faits, il serait parti chez lui pour changer de véhicule et revenir sur les lieux de l’agression , c’est quand même fort", témoigne la soeur de Jérémy*.
Contacté par l’équipe de LINFO.re, le commandant et chef de la compagnie de gendarmerie de Saint-Pierre Mantel : "L’individu et auteur des faits a été interpellé et placé en garde à vue une première fois. Il a été relâché ensuite car nous attendons d’avoir le témoignage de la victime mais elle est toujours hospitalisé. Quand nous aurons procédé à son audition, nous allons placer l’auteur des faits une nouvelle fois en garde à vue pour violences par personne en état d’ivresse manifeste", affirme-t-il.
Pour le moment, Jérémy* est dans un état grave et sa famille est dans la peine. Si l’auteur des faits est de nouveau placé en garde à vue après l’audition de la victime, le parquet de Saint-Pierre décidera ou non de sa mis en examen.
Matthieu Patou-Parvédy