Un groupe d’habitants du lotissement Dioré accusent un résident de troubler l’ordre public avec des rituels malbars. Ce dernier assure être victime de harcèlement. Des plaintes ont été déposées par chaque partie concernée.
Les tensions sont vives dans le quartier du Lotissement Dioré à Saint-André. Plusieurs habitants assurent être fortement dérangées par la présence d’un résident qui organise des cérémonies religieuses.
“On lui dit d’arrêter de faire du bruit, parce que c’est depuis 7 heures du matin jusqu’au soir à 19h. Il n’est pas content et nous menace. Il sort avec son sabre. Je ne suis plus en sécurité.”
“Je suis là depuis 55 ans. C’est la première fois que j’entends des choses comme ça dans mon quartier. Les gens vivent dans la peur. Des gens sont seuls et le moindre bruit qu’ils entendent le soir, ils pensent qu’il met quelque chose dans la cour.”
“Des fois, on retrouve des citrons, des cocos dans l’allée. Qui met ça ? Avant, il n’y avait pas ça avant, maintenant, il y en a. Ou coupes citron, coco, ou met devant la porte domoun, poukoué ? Moin, mi parle ça la malice !”
Le résident qui est ciblé par les déclarations de son voisinage explique être victime de harcèlement. Il affirme que les habitants qui entourent sa maison cherchent à le faire partir : “Mon voisin et le voisin d’en face veulent acheter la maison pour y mettre leurs enfants. C’est une petite famille. Moi, je suis arrivé et j’ai fait des travaux. Je serai parti volontiers, mais j’ai fait plus de 40 000 euros de travaux.”
Au sujet du bruit provoqué par les rituels et les objets retrouvés par ses voisins, il assure : “J’ai repris les cérémonies que je ne fais pas tous les jours, j’en fais deux par mois ! Les citrons, ce n’est pas parce qu’on casse une coco pour des divinités hindoues ou pour des ancêtres qu’on fait de la sorcellerie !”
Ce dernier affirme qu’il souhaite rester là où il vit : “Ils veulent que je parte, mais je ne veux pas partir. Je ne veux pas céder, il y a une loi. Ce n’est pas parce que c’est une grande famille qu’ils peuvent me faire partir. Et même s’ils sont en comité, je ne partirai pas !”
Des plaintes ont été déposées par les deux parties et la Justice devrait se saisir de l’affaire.