Devant la Cour d’Assises de Saint Denis pour la deuxième fois en moins d’un an, Sandrine Suzanne a de nouveau clamé son innocence. Condamnée à 25 années de réclusion criminelle pour le meurtre de sa grand-mère maternelle - Thérèse Picardo -, Sandrine Suzanne a décidé de faire appel. Ce matin encore, l’accusée a nié les faits en bloc.
Aujourd’hui âgé de 27 ans, la "petite-fille" accusée d’avoir asséné une vingtaine de coups de couteau à sa grand-mère ne cesse de crier son innocence. Le 29 septembre dernier, Sandrine Suzanne avait pareillement déclaré face à la Cour d’Assises de Saint Denis : ’je n’ai pas tué ma grand-mère".
Défendue par Maître Frédéric Hoarau, Sandrine Suzanne encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Accusée d’avoir tué sa grand mère à coups de couteau dans la nuit du 28 au 29 septembre 2007, la jeune Saint-Pierroise a décidé de faire appel après avoir écopé d’une peine de 25 ans de réclusion criminelle.
Reconnue coupable du meurtre aggravé de Thérèse Picardo en première instance ,la jeune femme a livré 17 versions différentes avant le procès mais face à la cour d’Assises, elle clame son innocence.
De nouveau confrontée à sa famille meurtrie, la jeune femme reste impassible. Le 29 septembre 2007, Thérèse Picardo a été retrouvée morte à son domicile , poignardée d’une vingtaine de coups de couteau. Agée de 78 ans, la gramoune venait de retirer 1200 euros en liquide pour payer sa pierre tombale mais cette somme a été dérobée le soir du drame.
Les soupçons se sont rapidement portés sur la petite-fille de la victime mais cette dernière continue de nier les faits. Peu de temps après le meurtre, un couteau correspondant à l’arme du crime a été retrouvé dans le jardin du compagnon de Sandrine Suzanne. Des analyses génétiques ont également permis de retrouver des traces du sang de la victime sur les vêtements de sa petite-fille : des preuves accablantes pour la partie civile mais qui se tiennent pas pour la défense.