Ce lundi 5 juin comparaissait Claude* au tribunal de Champ Fleuri pour violences conjugales et violences sur mineur de 15 ans.
Claude est un père de famille âgé d’une quarantaine d’années, il vit à Saint-André aux côtés de ses 3 enfants et de son épouse.
Selon les faits, l’homme aurait un véritable problème avec l’alcool ; il consommerait régulièrement du rhum chaque soir avant d’avoir un comportement violent avec sa famille.
Il insulte sa femme de p*tain, puni sévèrement ses enfants lorsqu’ils désobéissent et le père de famille se serait même mis à les menacer avec des armes ; revolver, couteau…
Le 6 avril 2023, la femme de Claude ainsi que sa fille âgée de 15 ans se rendent au commissariat en panique pour porter plainte contre lui. Le 29 mars, il aurait frappé sa fille au nez et l’aurait cognée la tête au mur pour son absentéisme scolaire. Résultat : 21 jours d’ITT.
La femme ayant voulu s’interposer, a aussi reçu une gifle ; ses lunettes en ont payer le prix. “Je suis désolé, l’alcool m’a rendu aveugle et je ne savais pas ce que je faisais. Entendre tout ça me fait du mal, ma fille c’est ma chair, mon sang, mon bébé et je m’en veux” témoigne l’homme sous les yeux de la cour. Le père de famille aurait fait une tentative de suicide en 2018 après avoir vu son entreprise s’effondrer.
Revirement de situation pour son épouse : “ C’est un bon mari et un père aimant, il a ses défauts mais il se prive pour ses enfants, il doit me frapper environ 1 fois dans l’année comme ça, c’est occasionnel… Il a juste posé le revolver sur la table, et ne m’a jamais menacé avec le couteau. Et pour notre fille c’est juste qu’elle n’obéit pas, elle rentre à 20h et tourne le dos dès qu’on lui fait une réflexion, elle voudrait que son père et moi nous nous séparions.”
La mineure de 15 ans au moment du témoignage de sa mère s’en est allée dans les couloirs du tribunal en pleure, accusant sa mère d’avoir menti.
Claude écope de 12 mois d’emprisonnement dont 6 avec sursis avec obligation de stage pour la violence, il est inéligible pendant 1 an et conserve toujours son autorité parentale.
* Le prénom a été changé pour des raisons d’anonymats
Esther Louise