Ce vendredi 3 septembre, une rixe dans la galerie commerçante de Saint-Gilles a éclaté. Le tenancier d’un kebab a essuyé plusieurs coups de feu provenant d’un gomme cogne. Aujourd’hui, ses agresseurs, deux frères en conflit avec ce dernier, ont été condamnés à des peines de 2 ans de prison dont 1 an avec sursis et 3 ans dont 1 an avec sursis.
Les deux frères sont condamnés à des peines de 2 ans de prison dont 1 an sursis et 3 ans avec 2 ans de sursis. après une rixe dans la galerie commerçante de Saint-Gilles.
Absente au procès de comparution immédiate, la victime présente une incapacité temporaire de travail de 10 jours. Les risques de complication ne sont pas à exclure.
En faisant la lecture des constatations médicales, Fabienne Moulinier, la présidente à l’audience de comparution immédiate relève des lésions abrasives, compatibles avec des gerbes de plomb. Elles se trouvent à trois endroits, au niveau du thorax, du bras et de la main. La présidente insiste sur la gravité des faits, précisant qu’"au départ, les poursuites s’orientaient pour une tentative d’homicide", un crime.
Les deux prévenus, des frères coiffés de dreadlocks sont poursuivis pour des violences aggravées. Ce vendredi, en conflit avec un commerçant, la tension est passés au stade au-dessus, se transformant en violences. Tenancier d’un kebab depuis 2020, un commerçant est en conflit avec les deux frères qui tiennent un "magasin vendant tout ce qu’il faut pour vendre des plantes", selon les mots de la présidente. La seule erreur que j’ai faite est de ne pas avoir fermé la porte du magasin ce jour-là. "On vit dans ce magasin depuis, mais on est terrorisé. En plus, tout ça vient d’une histoire de pancarte. C’est ridicule", précise l’un des frères à l’audience.
Ce jour-là, le tenancier du kébab, pour un mauvais regard, des insultes ont fusé dans la galerie commerçante de Saint-Gilles. Des tirs de gomme-cogne sont entendus. Les enquêteurs retrouveront quatre douilles, une dans le magasin et trois dans la galerie. La victime dit avoir été aveuglée par une première déflagration, d’être tomba, d’avoir reçu des coups, alors qu’il était recroquevillé et finit par perdre connaissance. Il finira par s’enfuir et courir jusqu’à la gendarmerie de Saint-Gilles.
Les deux frères ont précisé vivre dans la peur, regretté leur geste et avoir agi en état de stress, sans réfléchir.
La procureure, Fanny Gauvin, a requis une peine de 4 ans d’emprisonnement et a demandé que les prévenus soient maintenus en détention.
Les juges se sont montrés moins sévères. Leur casier judiciaire est alourdi d’une condamnation supplémentaire. L’auteur des coups de feux est condamné à 3 ans de prison dont un an assorti du sursis probatoire et son frère est condamné à 2 ans dont un avec sursis probatoire.
À l’issue de l’audience, menottes aux poignets, ils ont rejoint leur cellule à Domenjod.