Hier soir, une fillette âgée de trois ans est décédée dans l’incendie de la case familiale située ruelle Virapatrin à Saint-André. Raimina Moussa dormait dans sa chambre lorsque le feu s’est déclaré. Les pompiers ont dû maîtriser les flammes avant de se lancer à la recherche d’éventuelles victimes mais il était déjà trop tard, pour la petite fille, piégée dans sa chambre. Sous le choc, les membres de sa famille ont été pris en charge par le Samu et accueillis par leurs voisins.
Ce tragique incendie s’est déclaré aux alentours de 21 heures lundi 27 juin, dans le quartier de Champ-Borne à Saint André, ruelle Virapatrin. Les soldats du feu n’ont rien pu faire pour sauver la petite dernière de la famille : Raimina dormait dans sa chambre lorsque le feu s’est déclaré.
Sous le choc, la mère, les frères aînés ainsi que les deux grandes soeurs de la jeune victime ont été pris en charge par les secours alors que les sapeurs pompiers tentaient de venir à bout des flammes qui ont ravagé la maison.
Il ne reste plus grand chose de la case en bois sous tôles et quelques heures après le drame, l’atmosphère était tendue ruelle Virapatrin. Certains riverains affirment que les secours ont mis trop de temps pour arriver sur les lieux. Pour les parents de la jeune défunte, le délai d’intervention des soldats du feu a été trop long. D’autres pointent du doigt "le mauvais état de la case".
Une enquête a été ouverte afin d’établir les circonstances de ce drame. Les témoins de la scène parlent d’une détonation et affirment que le feu a démarré au niveau du compteur électrique. Les flammes se seraient ensuite propagées aux pièces voisines. Les techniciens de la police scientifique ont procédé aux premières constatations hier soir afin de relever un maximum d’indices dans le but d’expliquer ce drame et de déterminer les responsabilités de chacun.
A minuit, les secours ainsi que les représentants des forces de l’ordre et le vice-procureure Danielle Braud étaient encore sur place pour attendre les pompes funèbres. Endeuillé, tout le quartier se réveille aujourd’hui avec le souvenir la jeune Raiminia qui allait enter pour la première fois à l’école, dès la rentrée prochaine.
En février 2009, un tragique incendie a ravagé une case familiale en bois sous tôles dans la même rue. Il y a deux ans et cinq mois, une fillette âgée de 6 ans a perdu la vie, brûlée vive dans le brasier. La mort de Raimina rappelle douloureusement ce drame qui s’est déroulé dans des circonstances similaires.