Sur les cinq jeunes interpellés suite aux violences urbaines survenues à St-Louis, quatre d’entre eux ont été jugés en comparution immédiate ce jeudi. Trois prévenus ont écopé de 3 à 6 mois de prison ferme.
Le Tribunal Correctionnel de Saint-Pierre a prononcé des peines inférieures aux réquisitions du Procureur. Ce jeudi, quatre jeunes faisaient face à la Justice, jugés pour leur implication dans les violences urbaines survenues mardi 16 avril, dans le quartier de la Palissade à Saint-Louis.
Un jeune a écopé de six mois de prison avec sursis, un autre a été condamné à une peine de trois mois de prison ferme. Le troisième prévenu a été condamné à huit mois de prison dont quatre mois avec sursis (avec mandât de dépôt).
Le quatrième mis en cause, considéré comme le meneur de la bande, a écopé d’une peine d’un an de prison dont six mois avec sursis, avec mandât de dépôt. Deux des quatre casseurs jugés en comparution immédiate dormiront ce soir derrière les barreaux.
Ces jeunes ont tous été reconnus coupables des faits qui leur étaient reprochés. Pour rappel, mardi soir, ils avaient brûlé trois voitures de gendarmes, blessant légèrement un représentant des forces de l’ordre.
Les quatre jeunes Saint-Louisiens, dont trois affichaient des casiers judiciaires vierges - étaient aussi poursuivis pour "attroupement avec visage dissimulé", "violences volontaires sur gendarmes", "dégradations par le feu de poubelles et de caddies".
A l’issue de l’audience, les avocats des casseurs ont estimé que les peines prononcées étaient trop importantes. Les jeunes prévoient d’interpeller de nouveau le maire Claude Hoarau pour obtenir des contrats.