Si l’auteur des coups mortels a bien été reconnu coupable du meurtre de Jean-Claude Egatha-Patché, Bruno Saint-Alme ne comparaîtra pas devant la Cour d’Assises. L’homme a été reconnu irresponsable pénalement par les juges. En 2010, Bruno Saint-Alme avait asséné sept coups de sabre à son voisin. Le meurtrier avait expliqué son geste en déclarant qu’il avait entendu des voix et que ces dernières l’avaient poussé à commettre l’irréparable.
Le 31 décembre 2010, Bruno Saint-Alme a sauvagement mutilé son voisin. Il disait avoir entendu des voix. L’homme a été expertisé mentalement et les juges ont déterminé qu’il n’était pas pénalement responsable de ses actes. Conséquence : il n’y aura pas de procès aux Assises. Une décision que ne comprennent pas les proches de la victime. Ils se disent déçus et ne cachent pas leur colère.
Bruno Saint-Alme a avoué les faits et a été reconnu coupable du meurtre de Jean-Claude Egatha-Patché. Devant les enquêteurs, il a expliqué qu’il avait passé une partie de la nuit avec la victime à boire de l’alcool. Le gramoune a ensuite refusé de donner une cigarette à son compagnon de beuverie.
Bruno Saint-Alme a selon ses propres dires entendu des voix dans sa tête. Elle lui auraient dit que Jean-Claude Egatha Patché était dangereux pour lui. Il est ensuite retourné chez la personne âgée tranquillement endormie dans son fauteuil. Bruno Saint-Alme s’est alors acharné sur le vieil homme. Le meurtrier présumé a été placé en détention provisoire. Une nouvelle expertise psychologique doit déterminer s’il est responsable de ses actes ou non.