Le samedi 14 mai, le corps d’Alain Mounoussamy, principal du collège Raymond Vergès, a été retrouvé dans la zone de la Pointe de Trois Bassins, à la Souris Chaude. Cette découverte macabre est décrite comme "une véritable tragédie" par Guillaume Lefèvre, président du SNALC Réunion. Une tragédie que ce dernier n’arrive pas encore à s’expliquer.
"C’est une tragédie. C’est un accident. Je ne sais pas pourquoi on l’a retrouvé à cet endroit. Je ne sais pas pourquoi c’est arrivé. J’espère juste que ce soit passé sans trop de dommage pour lui et qu’il n’a pas trop souffert", indique Guillaume Lefèvre.
"J’espère que le passage vers la mort n’a pas été une grosse souffrance et qu’il est allé rejoindre des personnes bienheureuses, qui aiment les autres personnes et qui sont altruistes comme lui et qu’il a sa place au paradis", poursuit-il.
Sollicité par LINFO.re, le président du SNALC Réunion, nous parle d’Alain Mounoussamy, Principal du collège Raymond Vergès. "Je voyais Alain Mounoussamy, en tant que chef d’établissement au collège Raymond Vergès à la Possession, fréquemment pour défendre certains collègues", nous explique Guillaume Lefèvre.
"Je voyais fréquemment Alain Mounoussamy dans le cadre professionnel et c’est quelqu’un qui était très humain et qui essayait de faire au mieux pour la communauté éducative, à la fois pour le personnel et, également, pour les élèves", souligne-t-il.
"C’était quelqu’un de bienveillant qui essayait de chercher la meilleure solution pour qu’on soit heureux au travail. C’était vraiment sa quête : que tout le monde travaille bien en harmonie, en équipe et que tout le monde soit heureux de venir travailler", précise-t-il.
"Alain Mounoussamy est aussi un ami de longue date. Tout d’abord, on a travaillé ensemble au lycée hôtelier dans les années 2000. Il est ensuite devenu un ami que je voyais assez fréquemment également à son retour de métropole", nous dit Guillaume Lefèvre.
"On échangeait sur beaucoup de sujets. C’était quelqu’un de très curieux, qui aimait échanger sur la société et sur l’évolution des mœurs. C’était quelqu’un avec qui j’aimais vraiment échanger et il me manquera énormément", admet-il.
Guillaume Lefèvre a appris la triste nouvelle par le biais d’amis en commun ainsi que par le représentant du SNLAC dans son établissement. "C’était un choc. C’était une nouvelle qui est arrivée sans crier gare", avoue Guillaume Lefèvre.
"Jamais, j’aurais pensé apprendre une telle nouvelle ces jours-ci. C’est une nouvelle qui m’a énormément choqué car c’était quelqu’un qui pétait la forme et qui était vraiment en bonne santé", se souvient-il.
"Quand on se voyait, on parlait de ses projets et de tout ce qu’il voulait faire dans le cadre de ses fonctions de chef d’établissement et de tout ce qu’il avait déjà commencé à mettre en place. Sa fonction de chef d’établissement était sa priorité", se remémore-t-il.