Ce mercredi 21 septembre au tribunal de Saint-Denis, 46 migrants Sri-lankais ont été convoqués. Les juges des libertés et de la détention doivent délibérer sur leur sort ce soir. Selon nos informations, des difficultés pour vérifier leurs identités ont été rencontrées.
Selon nos informations, les autorités locales prennent du temps pour faire des recherches sur l’identité de chaque migrant Sri-lankais afin de vérifier leur passé. En effet, les autorités vérifient s’il n’ont pas des antécédents judiciares.
Les juges des libertés et de la détention doivent rendre leur décision en fin de journée. Ils pourront soit être maintenus en zone d’attente ou pourront circuler librement sur l’île de La Réunion. Dans le deuxième cas, ils seraient pris en charge par des associations comme la Croix-Rouge et seraient logés dans des logements d’urgence.
Avant d’arriver à La Réunion, le bateau de pêche, en provenance du Sri Lanka, se serait arrêté au Diego Garcia, un atoll des Chagos. Au cours de leur audience, ce mercredi matin, c’est ce qu’ils ont raconté au juge des libertés et de la détention.
À la suite d’une panne moteur, les migrants se seraient échoués sur une île dont ils ignoraient le nom et la nationalité. Sur place, ils auraient été pris en charge par des militaires qui, pendant 8 jours, leur auraient fourni un toit, de la nourriture et des vêtements sur lesquels apparaissait "Diego Garcia."
Après leur prise en charge, les militaires les auraient fait embarquer en direction du Sri Lanka. Toutefois, les passagers ont rebroussé chemin vers leur destination d’origine : La Réunion.
Selon nos informations, plusieurs bateaux pourraient être en route vers La Réunion.
