Après avoir été unis dans la lutte contre les flammes au Maïdo, les différentes institutions se sont réunies hier soir à la sous-préfecture de Saint-Paul pour un premier bilan à chaud. Le préfet Michel Lalande annonce la mise en place d’un "plan opérationnel feu de forêt".
"La maîtrise de l’incendie a été obtenu grâce à la mise en place d’une coalition de forces encore inconnue à la Réunion, faite de personnels civils ou militaires, locaux ou métropolitains", constate le préfet Michel Lalande.
Hier soir à la sous-préfecture de Saint-Paul, il était accompagné des représentants du Sdis, de la gendarmerie, de l’ONF, de la sécurité civile ou encore du Fazsoi, pour un premier bilan à chaud.
En fin de réunion, Michel Lalande a fixé un objectif simple : "plus jamais ça". Trois projets ont été ouverts afin d’y parvenir. Tout d’abord, il y aura un grand bilan en décembre ou en janvier, "afin de tirer toutes les conclusions opérationnelles sous l’égide de la direction de la sécurité civile", précise la préfecture.
En deuxième chantier, Michel Lalande parle de l’élaboration d’un "plan opérationnel feu de forêt", qui sera déclenché par mes soins en début de période sèche et activé de manière graduelle en fonction des circonstances climatiques".
Ce plan, qui sera détaillé et rendu public en mai prochain, fonctionnera comme le plan vigipirate, "avec un niveau extrême qui imposera le pré-positionnement sur site de moyens préventifs et d’intervention".
Enfin, la préfecture annonce que la mise en œuvre du plan départemental de protection des forêts contre l’incendie, arrêté l’an dernier, va être accélérée. Après la réunion, le préfet a réaffirmé que le feu a été "allumé de toute évidence par la main de l’homme".
